- Article publié le 15 février 2022
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31 | CGT Conseil Départemental : Au Conseil Départemental de la Haute-Garonne, la régression sociale ne se négocie pas, elle se combat !
L’Exécutif du Conseil Départemental de la Haute-Garonne, qui se qualifie de force de gauche, veut appliquer la loi d’août 2019 dans la collectivité. Cette décision se traduira par 120 heures de travail supplémentaire par an (soit 3 semaines 1/2), et à aucun moment l’Exécutif du Conseil Départemental de la Haute-Garonne n’a opposé la moindre résistance à cette régression sociale issue des rangs de la droite.
A l’époque où les forces progressistes de ce pays réfléchissent à une baisse du temps de travail pour que chaque individu puisse profiter au mieux de son existence, l’Exécutif majoritairement socialiste du Conseil Départemental de la Haute-Garonne lui, nage à contre-courant du progrès social !
Parallèlement, les élu-e-s se targuent d’augmenter les primes des agents afin de valoriser leur travail et prendre en compte la baisse du pouvoir d’achat. Mais dans leurs propositions, là où les plus petites rémunérations pourraient gagner 20 ou 30 euros de plus par mois, les grades les plus élevés (donc les plus gros salaires) pourraient obtenir entre 20 et 900 euros d’augmentation mensuelle !
Sans compter que cet Exécutif pratique un « dialogue dit social » avec les Organisations Syndicales, qui n’est en fait qu’une succession de réunions d’information, qui leur permet juste de communiquer sur le soi-disant travail collaboratif entre eux et les représentants syndicaux !
Pour la CGT c’est non ! La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat !
C’est pourquoi l’intersyndicale appelle tous les agents du Conseil Départemental de la Haute-Garonne à se réunir en Assemblée Générale ce mardi 15 février 2022 dès 10h, pour refuser l’augmentation du temps de travail et exiger une revalorisation salariale pour toutes les catégories professionnelles !
Les agents décideront dans cette Assemblée Générale, des actions qui devront être menées pour imposer une réelle reconnaissance de leur travail,
digne d’un positionnement progressiste !