- Article publié le 31 janvier 2022
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60 | CGT Agents des collectivités territoriales du Beauvaisis : La souffrance dans l’indifférence ...
Que se passe-t-il dans les services « culture » ?
La solidarité, l’humanité semblent avoir disparues … dans la plus totale indifférence !
Non pire, on l’a fait disparaître … dans la plus totale indifférence !!!!
Les agents « montrés du doigt » sont des agents qui s’investissent beaucoup, qui sont proches de tous et toutes, qui ne comptent pas leur temps… Pourtant peu à peu, ils sont stigmatisés, poussés dehors. D’abord on oublie de faire de la communication sur leur discipline (Oups !), pour leur reprocher ensuite de ne pas avoir d’élèves. Puis on leur « intime l’ordre » de réaliser des missions dans un laps de temps très court, parfois même lorsque l’agent est en arrêt pour pouvoir leur reprocher ensuite de ne pas avoir fait le travail, avec copie aux collègues, bien entendu, car l’humiliation fait partie du système… sans vérifier que le travail a bien été fait et s’en s’excuser ensuite...
On humilie, on accuse, on déstabilise… Ces agents seraient les porteurs des dysfonctionnements car forcément ils « sont malades »… Cela ne peut venir que d’un état antérieur. D’ailleurs en réfléchissant bien, ces agents ont dû se chamailler une fois dans la cour de récréation à l’école maternelle. Cela ne peut remonter qu’à l’enfance !!! Forcément !!!
Pour que ce système fonctionne,
On effondre les solidarités…
Les nouvelles techniques de gestion du personnel par le stress se définissent en six étapes : l’annonce de la mutation, le refus de comprendre, la résistance, la décompression, la résignation et, pour finir, la mutation ou la radiation.
En phase de “décompression”, la personne chute dans le désespoir et la dépression. Le responsable est là pour faire entendre à son employé(e) dépressif (ve) que “l’évolution des besoins est à la source du changement”. En bref et en français, il lui annonce qu’il (elle) doit dégager.
Ce que la collectivité, relayée par quelques agents avides de pouvoir n’avait pas prévu, c’est que ces agents font de la résistance, au lieu de se laisser accompagner jusqu’en phase 6, celle de “l’acceptation du changement”.
Ces agents, épuisés, sont dans l’obligation de se mettre en arrêt de travail… Maladie ordinaire bien entendu … comme vous l’avez compris « il n’y a aucun lien entre les conditions de travail dans le service et l’état de l’agent ». On vous l’a dit plus haut : « ces agents sont malades », ce ne sont pas les méthodes employées qui sont délétères.
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