Depuis le lundi 28 mars 2022, les agents d’intervention de la DPVD sont en grève.

Mardi, il y avait quasiment 100% de grévistes dans les deux dépôts.

Nous nous permettons de rappeler à cette occasion qu’il est interdit d’embaucher des travailleurs temporaires dans le but de remplacer des salariés grévistes.

Les agents de la DPVD qui travaillent bien souvent en situation de sous effectif, qui peinent à poser leurs congés ou obtenir une journée pour convenance personnelle, ont fortement apprécié la venue de près de 10 intérimaires à l’Unité Sud mardi matin. Peine perdue, aucun camion n’est sorti !

Réunis en AG, ils dénoncent un règlement intérieur infantilisant, une surveillance généralisée au moyen de GPS traceurs. Ils revendiquent des moyens, des conditions de travail améliorées et une juste reconnaissance de la pénibilité de leurs métiers.

Les agents des Unités Nord et Sud demandent l’ouverture de véritables négociations sur les revendications suivantes
• un moratoire sur la mise place des GPS et du règlement intérieur
• des équipages renforcés notamment concernant les dépôts sauvages
• la titularisation et la résorption des emplois précaires
• l’amélioration des conditions salariales NBI à 100 revalorisation du régime indemnitaire et de la prime chauffeur Poids Lourds
• une meilleure évolution de carrière le passage au grade supérieur (agent de maîtrise) des agents d’intervention proche de la retraite et qui remplissent les conditions, davantage d’avancements de grade (en 2021 seulement 6 agents promus sur 11 promouvables)
• une participation à 100 de l’employeur pour la complémentaire prévoyance (pour rappel, à Est Ensemble seulement 224 agents ont contracté une prévoyance)
• le financement et l’accompagnement au passage du permis B pour les agents d’intervention

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