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  • Article publié le 17 novembre 2022
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68 |A la Mairie de Mulhouse, la CGT dépose un préavis de grève le 21 novembre 2022 pour défendre la situation des ATSEM

Bonjour,

Suite à :
- nos nombreux communiqués de presse (30 août, 04, 15 et 24 septembre, 04 octobre) suivis sur le long terme d’une mobilisation active des agents et des parents d’élèves,
- à nos deux lettres ouvertes ci-jointes (du 07/10 à l’ensemble des agents et du 08 novembre à l’attention des ATSEM),
- au succès toujours grandissant de la pétition lancée pour notre sauvegarde à initiative des parents d’élèves et qui atteint presque 1000 signataires,
- à l’absence de réponse directe de Madame la Maire (sauf par le truchement d’un encart quelque peu maladroit et fortement disqualifiant dans la presse et par une rencontre avec l’Adjointe Marie Corneille sur la question spécifique de l’équité salariale Femmes-Hommes au sein du personnel municipal),
- et enfin suite au Conseil municipal fleuve du 29/9 (https://youtu.be/12gxZVvihfI?t=16529),

Nous tenons en premier lieu à faire valoir notre droit de réponse et en second lieu à vous informer de notre préavis de grève qui impactera l’ensemble des 41 maternelles mulhousiennes.

* * * * * * * * *
Droit de réponse suite au Conseil Municipal du 29/09 et à l’encart presse dans l’Alsace du 12/10

* Prétendre que les ATSEM sont rencontrées régulièrement est biaisé : en dehors de nos mouvements sociaux sur le parvis de la mairie, et parce que des journalistes y sont conviés, quand les ATSEM ont-elles rencontré Mesdames LUTZ ou RISSER ? Dans le cadre de ce conflit, ce sont les organisations syndicales qui ont été rencontrées, les ATSEM l’ont été dans le cadre syndical et aucunement dans le cadre de leur fonction, de leur cœur de métier. Or, il est important, pour maintenir le lien avec les équipes de terrain de les rencontrer en dehors de la représentation syndicale et d’échanger sur les réalités qui sont les nôtres. Un groupe de travail avec les ATSEM avait vu le jour, puis a été délaissé. Il serait à l’ordre du jour de le réactiver, mais aucune date à l’horizon depuis des mois.

* En conseil municipal, Mme Risser a évoqué un "constat de terrain" qui serait celui des ATSEM, d’un "autre modèle qui ne fait pas ses preuves" : ce "constat" est vieux car il date de 2016, et n’était de loin pas majoritaire au sein des ATSEM. Aussi, nous vous remercierons de ne pas vous poser en porte-parole des ATSEM si c’est pour travestir nos dires. Il était surtout question, en échange de passer à une ATSEM en moins par école d’obtenir des compensations comme le fait que les bureaux des ATSEM ne soient pas placés dans les classes. Cette contrepartie a été oubliée en bien des endroits. Depuis 2016, voici donc le constat que nous invitons nos élues à prendre en compte :
* Dédoublement des classes (fort impact sur le partage des tâches et le déplacement des ATSEM)
* Protocole Covid (tâche pluriquotidienne strictement physiologique à laquelle on se consacre une heure par jour au détriment du bien-être psychologique des enfants)
* Classes Passerelle,
* Très Petites Sections,
* Inclusion (sachant l’inadéquation croissante entre les besoins du terrain et les moyens humains et financiers que l’Education Nationale décide d’y allouer), et le manque cruel d’AESH que nous n’avons pas vocation à remplacer (il s’agit d’un vrai métier auquel il faut être formée) sans compter le temps consacré au détriment des autres enfants qui n’est donc pas légitime, chose que Mme RISSER travaillant étroitement avec l’Education Nationale ne peut ignorer,
* Nombre accrus d’enfants à besoins spécifiques ou d’enfants non diagnostiqués par manque de personnel médical pour traiter les besoins locaux ou par déni des parents mal informés,

*
Rencontrer et écouter sans prendre en compte nos alertes est l’inverse d’un dialogue. Le dialogue se joue à deux, l’unilatéralité n’est pas concevable. Pour qu’un conflit social se dénoue, les concessions obtenues doivent être à la HAUTEUR DES ENJEUX, car seul l’intérêt de la population prime.

*
Prétendre que la CGT s’active sur ce dossier à cause de nos échéances électorales est curieux : en effet, nous tenons le même discours et les mêmes revendications depuis 2019 et même au-delà, de plus ce mouvement est national. Sommes-nous donc en campagne électorale depuis plusieurs années ? C’est un peu long, il serait temps de METTRE EN OEUVRE NOTRE VRAI CONSTAT DE TERRAIN sans le dénaturer.

Pour l’avenir scolaire des petits Mulhousien·nes, le danger plane, et nos SOLUTIONS SONT SUR LA TABLE afin de leur permettre REUSSITE et EPANOUISSEMENT au sein d’une école sereine et émancipatrice.

Nous comptons sur la présence des journalistes et de nombreux parents sur place le 21 novembre à 10h00 à l’entrée A de la Mairie.

Nous vous tiendrons informés des suites données.

Bien cordialement,

Ghada Bougouffa
Secrétaire générale
CGT Ville de Mulhouse
Tél. 06 08 09 47 19



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