- Article publié le 27 février 2023
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CGT EPT 12 Métropole Grand Paris - Retraites : ensemble nous avons la force de faire céder le gouvernement !
LE GOUVERNEMENT DIT VOULOIR « SAUVER LE SYSTÈME PAR RÉPARTITION ». IL MENT !
Il veut en fait par cette réforme faire des pensions et de l’âge de départ, la variable d’ajustement pour respecter le dogme des 14% du PIB plutôt que d’ajuster les ressources et d’améliorer le système. Son projet renforce les inégalités entraînant une baisse des pensions et ouvre la voie à la capitalisation.
Avec la baisse des pensions, pour les actifs qui en ont la possibilité, le projet de loi va encourager le recours à l’épargne et à la capitalisation. L’article 64 du chapitre 2 du projet de loi mentionne clairement l’encouragement au recours à l’épargne retraite au même titre que l’abaissement des cotisations pour les plus hauts salaires. AXA, la BNP, Black Rock et autres banques, assurances et fonds de pensions espèrent tirer profit de cette manne estimée à 300 milliards.
Le recul de l’âge de la retraite : Une punition collective !
Le gouvernement affirme qu’afin d’assurer la pérennité financière du système de retraite, il allonge la durée d’activité par un relèvement de l’âge de départ légal à 64 ans et par une accélération du calendrier pour les 43 annuités nécessaires. L’annulation de la décote étant maintenue à 67 ans.
En réalité, le déficit prévu par le conseil d’orientation des retraites resterait contenu entre 0,5 et 0,8% du PIB seulement jusqu’en 2032. Il oublie de dire que le déséquilibre entre actif et retraité est compensé par la baisse programmée des pensions suite aux réformes précédentes. De ce fait, le poids des retraites dans le PIB, ne va pas exploser. Au contraire en 2070, leur part dans le PIB oscillerait entre entre 14,7% et 12,1% soit exactement le niveau actuel.
Tous les français nés après 1961 seront concernés par le recul. Selon le gouvernement la hausse de l’espérance de vie rendrait ces allongements presque indolores. Dans la réalité, il y a des écarts importants de l’espérance de vie selon les catégories de la population.
Selon l’INSEE, 5% des français les plus riches, vivent bien plus longtemps que les 5% les plus pauvres (13 ans pour les hommes et 8 ans chez les femmes). Ensuite, ce n’est pas parce qu’on vit plus vieux que l’on passe plus de temps à la retraite. Les réformes successives ont fait reculer l’âge effectif de la retraite plus vite que l’augmentation de l’espérance de vie.
Au regard de l’inflation, des prix du logement de nombreux salariés partent déjà au-delà de l’âge légal actuel. Avec les 43 annuités nécessaires pour une retraite à taux plein, cela contraindra des salariés à travailler jusqu’à 65, 66 ou 67 ans pour pouvoir bénéficier d’une surcote ou tout simplement d’une retraite complète [...]
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