A l’appel de notre organisation syndicale CGT et après plusieurs journées de grève et de mobilisation, pour l’octroi d’une meilleure prise en compte des carrières, des salaires et des conditions de travail des agents du Département Faune et Action de Salubrité de la Ville de Paris (DFAS). À travers leur mobilisation et leur action coup de poing à l’hôtel de ville de Paris, les agents dératiseurs, en grève, demandent un statut qui les protège davantage et une reconnaissance de leur profession et de la pénibilité qu’elle génère.

Un métier pénible dont on ne parle jamais, une invisibilité de leurs missions qui par ailleurs a augmenté, dû à la grève des éboueurs et des rats qui apparaissent avec les détritus sur la voie publique.

Les agents dératiseurs n’ont pas de statut qui les protège aujourd’hui, comme les égoutiers et les éboueurs, qui leur permettent de partir à la retraite anticipée, c’est un travail pénible, qui n’est pas reconnu dans leur catégorisation actuelle.

Cela passe aussi par une meilleure rémunération, cette pénibilité doit être mieux reconnue, aujourd’hui, les agents se sentent déconsidérés, pas suffisamment entendus par la Ville qui ne les protège pas. Pour preuve, à la Ville de Paris, aucune visite médicale renforcée n’est faite à destination des agents, pourtant, ils utilisent des produits dangereux pour leur santé.

C’est suffisamment important pour répondre à la situation, et l’exécutif doit apporter une réponse à l’ensemble de ces revendications.

Les agents sont déterminés à se faire entendre par l’exécutif parisien.
La Ville, suite à la grève, propose un calendrier de négociation pour étudier toutes les revendications. Les agents, en assemblée générale, ont décidé de suspendre le mouvement en réponse aux engagements de la Ville de Paris sur leurs revendications.

Télécharger le communiqué ci-dessous.

---

---