- Article publié le 18 juillet 2023
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64 | CSD CGT des Pyrénées-Atlantiques - Rendez-vous salarial du 12 juin dans la Fonction publique : des augmentations salariales vraiment pas à la hauteur, le ministre doit revoir sa copie !
Le gouvernement a fait le choix de promulguer la loi reportant de 62 à 64 ans l’âge d’ouverture des droits au départ à la retraite.
Les organisations syndicales restent déterminées à ne pas tourner la page.
Le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a annoncé le 12 juin 2023 une augmentation de la valeur du point d’indice limitée à 1,5 % alors que l’inflation est aujourd’hui de 5,1 % !
Alors que la perte de pouvoir d’achat depuis juin 2010 marquant le début de la longue période de gel s’élève désormais à plus de 16%, cette mesure de 1,5 % applicable au 1er juillet 2023 est donc largement insuffisante.
Les 5 points uniformes accordés à tous les agent.es à la date tardive du 1er janvier 2024 ne sont pas de nature à répondre aux revendications salariales et aux pertes intervenues.
Pire encore, le ministre propose de recourir à l’octroi d’une prime dite de « pouvoir d’achat ». Celle-ci serait d’une part, dégressive de 800 à 300 euros et, d’autre part, ne concernerait qu’une partie des salarié.es.
Laisser la prime pouvoir d’achat à la seule responsabilité des employeurs revient à dire aux agents territoriaux : vous n’aurez rien !
Le Gouvernement doit augmenter les dotations globales de fonctionnement des collectivités pour qu’elles puissent financer l’augmentation des rémunérations.
Les contractuels de plus en plus nombreux !
En effet, nous constatons une augmentation très importante du nombre d’agents contractuels dans les collectivités du département 64.
Cela illustre donc une orientation politique délibérée de nos employeurs dans le recours à l’emploi précaire, favorisé par la Loi de transformation de la fonction publique.
Nous retrouvons ces situations précaires notamment dans les CCAS : dans les crèches et chez les agents sociaux, et dans les services animations et scolaires, emplois occupés en grande partie par des femmes.
Il faut que cette situation cesse. En plus de nuire aux agents concernés elle menace la CNRACL, notre caisse de retraite des fonctionnaires !
Nos services publics ont besoin d’être renforcés et les agents doivent être protégés avec des emplois stables sous statut et des rémunérations que leur permettent de vivre dignement !
Nous devons nous unir, quel que soit notre secteur d’activité, notre âge ou notre situation, afin de lutter ensemble :
- Pour l’abrogation de cette réforme retraite injuste et brutale
- Pour des mesures immédiates d’augmentation du point d’indice, et des rémunérations des contractuels, à hauteur de 10%
- Pour la mise en œuvre effective de l’égalité salariale hommes/femmes
- Pour un plan de titularisation des agents sur des emplois permanents et la création d’emplois supplémentaires.
Télécharger le tract ci-dessous.