La « prévention » selon la collectivité : blabla et bricolage !
On nous parle de prévention des risques professionnels, de qualité de vie au travail et de lutte contre l’usure des agents. C’est très joli dans les discours et ça brille dans les rapports. Mais concrètement, c’est quoi leur prévention ?
 Des équipes incomplètes en continu.
 Des absences jamais remplacées, qu’on compense… avec la sueur de ceux qui restent.
 Et mieux encore : envoyer du renfort… dans d’autres équipes déjà à moitié vides.
Résultat ?
Ça s’appelle de la prévention par l’épuisement ! Parce que l’absentéisme organisé, génère qu’une chose : provoquer encore plus d’absentéisme !
Le sketch du « mode dégradé » ou avec plus de noblesse " le mode adapté"
Alors là, accrochez-vous. Dans certains services, on déclenche un « mode dégradé »
dès qu’il manque deux agents. Deux !
Donc, si on suit la logique des directions :
 Un agent compte pour à peine plus que rien.
 Deux agents absents = service à moitié fantôme, mais on continue « comme si » tout allait bien.
Et tout ça en accueillant du public, parfois des enfants… en mode dégradé.
Sérieusement ? C’est ça la prévention ? Ou bien c’est du « bricolage avec les moyens du bord », au mépris des conditions de travail et de la sécurité ?
Ce que nous voulons, ce qu’il nous faut :
 Des effectifs réels, pas virtuels.
 Des remplacements immédiats quand il y a un absent, au lieu de charger toujours les mêmes.
 Des conditions dignes pour accueillir le public sans mettre en danger ni les agents, ni les usagers.
Assez du grand écart entre les beaux discours et la réalité du terrain !
Nous ne sommes pas des variables d’ajustement, nous sommes des agents et notre santé n’est pas négociable.
La prévention, la vraie, commence par le respect des agents !

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