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  • Article publié le 15 février 2021
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CGT | 8 mars 2021 15h40 grève féministe

Premières de corvées, nous voulons l’égalité maintenant !

Le 8 mars, ce n’est pas la journée de LA femme, ce n’est pas non plus la Saint Valentin ou la fête des mères… C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, c’est le moment de se mobiliser pour gagner enfin l’égalité !

Cette lutte est indispensable, car nous sommes encore très loin de l’égalité entre les femmes et les hommes, particulièrement au travail : les femmes gagnent, en moyenne, toujours 25 % de salaire en moins ! Chaque jour, c’est comme si les femmes arrêtaient d’être payées à 15 h 40.

Revaloriser les métiers essentiels

Lorsque pendant le confinement, les applaudissements aux fenêtres saluaient les salarié·e·s en première ligne, il s’agissait très majoritairement de femmes : les infirmières, aides-soignantes, aides à domiciles, caissières, agentes d’entretien, assistantes maternelles ou ouvrières dans l’agroalimentaire… et aussi enseignantes, administratives…
Pourtant, les promesses de revalorisation de leur métier ont fondu comme neige au soleil : la majorité des salarié·e·s n’ont même pas vu la couleur des primes Covid !
Pour mettre fin aux écarts de salaires et de retraites, il faut impérativement revaloriser les métiers à prédominance féminine, reconnaître les qualifications, la technicité du travail, les responsabilités et la pénibilité des métiers… et avoir la volonté politique d’appliquer « simplement » la loi qui prévoit un salaire égal pour un travail de valeur égale !

Temps partiels/précarité : ce n’est pas aux salarié·e·s de payer la crise !
80 % des salarié·e·s à temps partiel sont des femmes, avec des salaires souvent en dessous du seuil de pauvreté et une flexibilité maximum (travail le soir, le dimanche, horaires variables, amplitudes horaires énormes…).

Il faut instaurer :
• un droit automatique au passage à temps plein ;
• une surcotisation patronale retraite sur les emplois à temps partiel ;
• une majoration de toutes les heures complémentaires à 25 % et 50 % ;
• une rémunération des temps de trajet entre deux emplois.

index « égalité salariale » : stop à l’hypocrisie
Comment expliquer le fait que 90 % des entreprises aient obtenu une bonne note, ce qui les exonère de sanction, alors que les femmes gagnent en moyenne 2 5 % de moins que les hommes ? C’est parce que l’index « égalité salariale » comporte des biais qui invisibilisent les inégalités et qu’il n’y a aucune transparence : les syndicats et l’inspection du travail ne peuvent pas vérifier le calcul de l’employeur. La CGT exige qu’il soit modifié au plus vite !

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1 20210211_tract_égalité pdf



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