Place de la République à Paris nous étions 400 et de nombreux rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes de province : Brest, Orléans, Strasbourg, Lille, Toulouse, Perpignan, Montpellier, Marseille, Lyon, Dijon et Bordeaux.

En ce mois de mars 2022, dans un contexte international de cauchemar pour certaines populations et à la veille des élections présidentielles en France nous avons néanmoins fait valoir nos droits de grève et de manifester pour dénoncer l’insupportable des conditions d’exercice des psychologues dans notre pays.

Après le 10 juin et le 28 septembre 2021 les psychologues se sont mobilisés avec succès pour l’acte III. Malgré notre demande d’audience le Premier Ministre ne nous a pas reçus.

L’ensemble des secteurs d’activité des psychologues était représenté : santé, territoriale, médico-social, Éducation nationale …

Dans tous les secteurs les psychologues ont fait le constat du déficit organisé du service public et de l’absence de réponse aux besoins de la population : non remplacement de postes, précarisation, atteinte de la fonction, faiblesse de la rémunération…

L’accès à la consultation des psychologues, largement reconnue par la population, est un enjeu de société non pris en compte pour des raisons économiques et idéologiques par les pouvoirs publics.

Face à cette situation le gouvernement persiste dans son attitude de déni en décidant de mesures et dispositifs inadaptés et absurdes.

Nous exigeons des négociations à la hauteur des enjeux pour l’ensemble de la profession. La lutte doit continuer à l’occasion des élections législatives par l’interpellation des députés sur leurs propositions concernant la profession de psychologue.

Les psychologues ne se laisseront pas gagner par la fatigue et le découragement, ils continueront à porter ensemble les revendications de la plateforme commune auprès des pouvoirs publics, ils ne lâcheront pas.

Lien vers la pétition :
https://chng.it/bWryk6NV

Montreuil, le 17 février 2022

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