- Article publié le 28 août 2023
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A la rencontre d’Isabelle, adjointe technique contractuelle
Dans le cadre de la campagne "fier·es d’être fonctionnaires", Clément, stagiaire à la Fédération CGT des Services publics, est allé à la rencontre d’agents et d’agentes de la fonction publique territoriale.
Clément les a contacté·es avec un ton légèrement différent pour mieux aborder l’humain dans le travail et la manière dont les agents et agentes peuvent le ressentir.
Avant de travailler avec les enfants, Isabelle a un peu touché à tout et a travaillé à temps partiel pendant 11 ans au rayon frais dans un Carrefour. Un accident du travail avec un coude cassé l’a fait changer de voie.
Isabelle travaille maintenant en Gironde en tant qu’adjointe technique contractuelle et en tant qu’animatrice en crèche le mercredi au centre de loisirs. Les deux métiers aux aspects différents ne le sont pas tant que ça. La vraie différence si situe essentiellement au niveau des horaires ; lorsqu’elle est animatrice, la journée d’Isabelle commence à 7h45 et finit à 17h. Une journée d’une traite qui contraste avec celle qu’elle exerce dans son autre métier. En effet, le reste de la semaine, ses journées se décomposent ainsi. Elle arrive à 11h45 pour emmener les enfants à la cantine, ayant 200 enfants à gérer du CP au CM2, Isabelle et ses collègues amènent les enfants à tour de rôle. Puis, après les avoir surveillés dans la cour jusqu’à 13h45, elle rentre chez elle pour revenir à 16h15 pour le gouter jusqu’à 18h et l’arrivé des parents. Enfin, jusqu’à 18h30 elle fait le ménage dans les toilettes des filles, ses problèmes de dos ne lui permettant pas de faire plus.
Ce double travail s’explique par le fait qu’Isabelle ne travaille que 18h par semaines et n’est donc pas à plein temps. Le reste du temps est consacré au travail le mercredi. Malgré ses problèmes de dos qui rendent difficile son travail, elle adore travailler avec les enfants, elle se sent épanouie et utile.
Si son métier lui plait, il y a quand même des choses qu’elle aimerait voir être améliorées. En premier lieu le fait que la cantine soit à côté car faire un bon kilomètre avec des montées et des descentes est parfois difficile, d’autant plus quand on n’est pas en pleine forme physiquement. Enfin, l’effectif limité est un problème. Une association vient les aider mais les personnes ne sont pas formées, ce qui engendre quelques problèmes avec certaines.
L’année prochaine sera la dernière pour Isabelle, elle partira en retraite au début de l’été 2024.