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  • Article publié le 25 mars 2024
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UFICT | Des traitements et rémunérations à la hauteur de notre engagement professionnel

DES PRIX QUI AUGMENTENT ET UNE PAUPERISATION DES AGENTS “PUBLICS
La hausse des prix a atteint 4 ,9% en 2023. Les cadres et professions intermédiaires et techniciennes de la Fonction publique subissent aussi l’inflation et la perte de pouvoir d’achat. Le niveau d’inflation qui demeure élevé en 2024 cumule 24% depuis 2000. La perte du pouvoir d’achat est de 24% depuis les années 2000 et de 15% depuis 2010.

DES QUALIFICATIONS QUI AUGMENTENT MAIS DES SALAIRES QUI BAISSENT
Sur l’ensemble de l’année 2023, le salaire des professions intermédiaires et techniciennes à diminué de 2,4% et celui des cadres de 4,2%. Dans la Fonction publique, les traitements des fonctionnaires régressent compte tenu du dogme de la baisse de la dépense publique et du refus de plusieurs gouvernements de revaloriser la valeur du point d’indice. L’augmentation du point de 3,5% au 1er juillet 2022 est bien totalement insuffisante pour rattraper les pertes depuis 2000, la valeur du point d’indice devrait être à 6 € et non à 4,93 €.

Cette chute des traitements et rémunérations est inversement proportionnelle à celles des qualifications qui n’ont cessé d’augmenter compte tenu de l’augmentation de l’expertise, de la technicité et de la responsabilité. Une étude du CEREQ démontre que le niveau des diplômes des actifs s’élève plus rapidement que le niveau de qualification des emplois. Dans le privé, le patronat veut en finir avec la hiérarchisation des salaires fondée sur la reconnaissance des qualifications. La future loi FP prévoit de renforcer la ré-munération au mérite. C’est inacceptable car elle va encore diviser les agents publics au lieu de renforcer l’attractivité.

Le traitement indiciaire est le seul à garantir l’unicité de la Fonction publique et l’égalité entre les fonctionnaires.

DES DEROULEMENTS DE CARRIERES QUI REGRESSENT
Les agent.es de catégorie B – technicien·nes, maîtrise, assistantes sociales, animateur·trices territoriaux sont particulièrement touchés par le déclassement lié au tassement des grilles indiciaires qui empêchent la mobilité et l’évolution de carrière. L’’échelle B1 avait en 2019 une amplitude de 1 à 1,46 (indices 343 à 503), déjà limitée ; à présent, l’amplitude est de 1,36 ! La grille est de plus en plus écrasée. Et dans les filières professionnelles composées principalement de femmes (sociale, médico-sociale, animation) les missions sont fortement dévalorisées. Cette question de la reconnaissance des qualifications reste un enjeu crucial pour toute la CGT.

L’UFICT-CGT revendique l’augmentation des rémunérations et du traitement indiciaire des fonctionnaires de catégorie A, B et maîtrise
• La revalorisation de la valeur du point d’indice à 6 euros
• A minima 10% d’augmentation immédiate des traitements des fonctionnaires
de catégorie A, B et maîtrise
• La reconnaissance des qualifications et la reconstruction des grilles indiciaires
en intégrant les primes dans le traitement indiciaire
• L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes
• Un plan massif de création d’emplois publics qualifiés pour garantir la pérennisation des politiques publiques d’intérêt général
• Un management alternatif à partir des organisations gérées par les collectifs de travail

 Voir le tract en téléchargement



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