1111

Communiqués

  • Article publié le 3 mars 2023
  • /
  • 106 visites

Avec l’UFR CGT, le 8 mars 2023 femme retraitée, j’agis !

Avec l’UFR CGT, le 8 mars 2023 femmes retraitée, j’agis !


LE 8 MARS 2023 FEMME RETRAITÉE, J’AGIS !

retraités, Nous sommes 52,3 % des retraité.e.s de droit direct. La pension que nous percevons est, en moyenne, inférieure de près de 40 % à celle des hommes.
Seulement 60 % d’entre nous touchent une retraite à taux plein.
Nous subissons les carrières interrompues par la maternité et pour élever les enfants, les conséquences des emplois précaires, le plus souvent à temps partiels (ces emplois encore occupés à 80 % par des femmes !), les conséquences des emplois à bas salaires dits « féminisés », une entrée dans la vie active plus tardive, une sous- employabilité à partir de 55 ans...
Disons OUI au départ à la retraite à 60 ans et OUI à une pension minimum
2 000€ brut.
Oui pour prendre en compte encore plus les carrières hachées des femmes pour réduire le fossé des inégalités entre les femmes et les hommes.
Le but de cette réforme n’est pas de « sauver » notre système de retraite par répartition, puisqu’il n’est pas menacé ! Le but n’est pas non plus de faire travailler plus longtemps !
Le but de cette réforme est de baisser le niveau des pensions pour les salarié.e.s encore en activité et pour les retraité.e.s !!
Avec cette réforme Macron/Borne, la situation des femmes retraitées va s’aggraver !
Ne soyons pas dupes. Le « minimum de pension » pour toutes et tous à 1 200 € bruts, y compris pour les retraité.e.s actuel.le.s est une arnaque !
Car pour « bénéficier » de ce montant de retraite, à peine supérieur au seuil de pauvreté, il faut avoir une carrière complète, à temps plein, c’est-à-dire
tous les trimestres requis cotisés sur un salaire au Smic ! Inatteignable pour la plupart des femmes déjà retraitées, pourtant nombreuses à toucher
une retraite inférieure à 1 000 € bruts !

l -Pour l’égalité salariale femmes/hommes qui rapporterait des cotisations dans les caisses de retraite, et des augmentations de pension aux futures retraitées ;

l -Pour la revalorisation des pensions, pour une pension minimum équivalente au Smic ;

l -Pour des services publics de proximité, notamment pour la petite enfance et les
personnes âgées : les femmes retraitées sont trop souvent « contraintes » de pallier les manques de prise en charge des petits-enfants et des parents âgés en perte d’autonomie (57 % des « aidants » sont des « aidantes ») ;

J’AGIS
pour l’égalité des pensions
Pour une autre réforme

J’AGIS
pour une réforme progressiste
et non sexiste

l -Pour la suppression de la décote qui pénalise plus fortement les femmes ;

l -Pour que nos enfants et petits-enfants puissent, comme nombre d’entre nous, partir en retraite à 60 ans et ainsi bénéficier de plusieurs années de retraite en bonne santé ;

l -Pour le droit à l’épanouissement par l’accès à la culture, aux loisirs, au sport... Il doit y avoir une vie après le travail ;

l -Pour l’arrêt des exonérations de cotisations sociales des entreprises : 84 milliards
d’exonérations par an privent les caisses de retraite de 18 milliards d’euros de ressources ;

l -Pour l’augmentation de tous les salaires dans les secteurs du privé et du public, qui permet une hausse des cotisations pour les retraites.

FEMME RETRAITÉE,

le 7 mars, j’agis et je manifeste
avec les 90 % de salarié.e.s opposé.e.s
à la réforme Macron/Borne. Je réclame le droit à la retraite à 60 ans,
l’augmentation et la revalorisation des pensions,
le 8 mars, j’agis et je manifeste
aussi, pour une réforme des retraites progressiste
et non sexiste, pour une société solidaire, contre toutes les violences
subies par les femmes, en France et dans le monde.
Avec de nombreuses autres retraitées, je serai dans la rue, car je suis concernée !



A propos

La Fédération CGT des services publics rassemble les personnels des :
 services publics territoriaux, communes, départements, régions et leurs établissements ;
 services départementaux d’incendie et de secours - SDIS (Sapeurs pompiers) ;
 secteurs publics et privés du logement social ;
 secteurs privés des eaux et de la thanatologie (Pompes funèbres)
Elle regroupe plus de 85 000 adhérents, organisés en syndicats dans leurs collectivités ou entreprises, pour défendre leurs intérêts d’agents et salariés du service public, en convergence avec les autres salariés, les usagers et les populations.

Contact

Fédération CGT des Services publics
263 rue de Paris - Case 547
93515 MONTREUIL CEDEX

01 55 82 88 20