Le 8 juin, les députés sont appelés à se prononcer sur une proposition de loi abrogeant la réforme des retraites. Le gouvernement tente, par tous les moyens, de s’y opposer, en sachant qu’il ne dispose pas d’une majorité à l’Assemblée nationale.
Depuis la présentation de son projet de loi, il n’a de cesse de bafouer la démocratie pour arriver à ses fins (utilisation
du 49.3, des articles 40 et 47.1, limitation du temps de parole, refus d’amendements, etc...)
Dès le 19 janvier, Les retraité.es se sont mobilisé.es massivement pour exiger le retour de la retraite à 60 ans. Toutes les tentatives d’opposer les retraité.es au reste de la population, en les désignant comme des nanti.es et des égoïstes, ont été mises en échec.
Nous retraité.es, savons qu’a chaque réforme des retraites nos pensions ont diminué et nos conditions de vie se sont dégradées avec le blocage des pensions, la CSG, la CASA, etc... Ce ne sont pas les dernières augmentations, obtenues grâce aux luttes, que nous ne sous-estimons pas, qui changent les choses sur le fond
Les moyens existent pour financer ces revendications porteuses de progrès social :
Ø 82 milliards ont été versés aux actionnaires en 2022 et 2023 s’annonce comme une nouvelle année record.
Ø 200 milliards d’aides publiques aux entreprises, c’est 17 fois le déficit annoncé du régime de retraites.
Ø 84 milliards d’exonérations de cotisations, c’est, pour les caisses de retraites, une perte de 18,4 milliards.
Le 6 juin, l’intersyndicale des Confédérations appelle les salarié.es, les jeunes et les retraité.es à manifester dans tout le pays.

Répondons massivement à cet appel

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