- Article publié le 18 février 2021
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La lettre de l’UFR n° 11 - Février 2021.
Édito
Retraités actifs et réactifs - Masqués mais pas muselés.
Selon l’OMS, à l’horizon 2050, la proportion de personnes âgées attein-dra environ 22 % de la population mondiale. Cela représentera environ 395 millions d’individus ayant des besoins spécifiques en termes de soins, d’accessibilité, de désirs et de loisirs.
Pour la France, à l’aube de 2035, un français sur trois sera âgé de plus 60 ans, sauf si le virus plus intelligent que nos gouvernements continue son massacre des seniors.
A ce jour, en France, on compte près de 85000 morts du coronavirus. 94 % des décès concernent des personnes de plus de 65 ans avec une sur-mortalité annuelle de 15 % sur cette tranche d’âge. Combien d’entre eux sont passés à trépas dans une extrême solitude au domicile ou dans les Ehpads, certains même se laissant purement mourir…
Pourtant nous entendons de plus en plus de commentaires qui ciblent les retraité.es comme nantis !! Une argumentation de plus en plus répandue affirme même que ceux qui meurent étaient déjà condamnés (nous le sommes tous !), cela est juste … un peu plus vite ? On ne peut mieux minimiser.
Dès lors, les seniors seraient des nantis sous prétexte qu’ils ne subi-raient pas de perte de revenus.
Voilà un postulat fort pratique pour sauver l’économie libérale et le moral des étudiants. Quelques responsables politiques, parfois issus du gouvernement ou opposants complaisants, ainsi que des membres du Medef proposent comme solution, soit un re-confinement strict des personnes âgées, soit une hausse de leurs prélèvements sociaux, pourquoi pas les deux ? L’un d’eux s’est même illustré en affirmant que la solidarité intergénérationnelle était de confiner les vieux dans l’intérêt des jeunes.
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