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  • Article publié le 31 juillet 2025
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13 | CSD CGT des Bouches-du-Rhône - Une fois de plus, le gouvernement sert les intérêts du capital

Au lendemain du discours de Macron justifiant le passage en économie de guerre au détriment des besoins et de l’intérêt général, Bayrou a présenté ses mesures pour la construction des prochains Projet de loi de finances (PLF) et Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2026.
Des mesures de rigueur budgétaire et de soumission au Capital, qui conduiraient à la poursuite de la destruction des droits du travail, des services publics et à l’augmentation des inégalités sociales.

L’année 2026 sera une « année blanche », avec la conséquence de la non-augmentation des prestations sociales et des pensions par rapport à l’inflation.
Et bien entendu, de nos rémunérations qui ne verraient pas, une année de plus, d’augmentation du point d’indice et toujours pas d’indexation sur l’inflation…

Pour les collectivités locales, c’est la promesse de réductions budgétaires à hauteur de 5,3 milliards d’euros, à ajouter à l’objectif du non remplacement d’un fonctionnaire sur trois au départ à la retraite.
Les malades se voient aussi stigmatisés avec le déremboursement et la remise en cause des prises en charge des malades en ALD, et le doublement de la franchise.

Après la baisse de 10 % de rémunération en cas de congé maladie ordinaire pour les agent·es publics, le gouvernement continue de s’attaquer à leur santé, au prétexte d’une volonté de réduire les arrêts maladie prétendument injustifiés.

Une autre mesure destructrice est la possibilité de révision du Code du travail par ordonnances. Derrière le terme simplification se cache la destruction de nos conquis sociaux et la volonté assumée de généraliser l’augmentation du temps de travail. Il sera à parier que le démantèlement des derniers droits existants dans le Code du travail viendra impacter la Fonction publique, comme nous en avons eu la démonstration avec la loi du 6 août 2019 que nous continuons de combattre au quotidien.

Une énième réforme de l’assurance chômage est également prévue avec un nouveau recul des droits des privé·es d’emploi.
Enfin, cerise sur le gâteau, la suppression de deux jours fériés est envisagée.

Les efforts partagés par toutes et tous, il faut vraiment oser le dire !

Sans surprise, le grand gagnant de ces annonces demeure le patronat qui se voit offrir de nouveaux cadeaux et la promesse de l’augmentation de ses bénéfices, à ajouter aux 211 milliards d’euros d’exonérations diverses qui partent dans la spéculation.

La dernière étude de l’INSEE, parue cette semaine, démontre que la France a franchi la barre des 10 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté.

Ce sont les agent·es, les salarié·es, les privé·es d’emploi, les retraité·es et les jeunes qui sont promis au sacrifice sur l’autel du fric à tout prix. Pour financer leur guerre, ils détruisent notre modèle social.

NON à l’économie de guerre

La Paix, le renforcement des Services Publics visant à répondre aux besoins de la population, l’augmentation des salaires, la justice sociale sont autant de réponses concrètes à apporter à la situation actuelle et demeurent les conditions incontournables pour faire reculer durablement l’extrême droite.

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