Dans le contexte politique actuel très particulier, la CGT s’alarme au niveau national d’une déclaration de politique générale à mille lieues des attentes du monde du travail.
Mardi, le Premier Ministre n’a apporté aucune réponse à la question des salaires, des services publics et de l’em-ploi en général.
Alors que les fonctionnaires ont été très nombreux et nombreuses à se mobiliser le 5 décembre dernier, le Pre-mier Ministre n’a annoncé ni l’abandon de la mise en place des 3 jours de carence, ni l’abandon de la réforme des retraite mis en oeuvre a coup de 49/3 en 2023, ni l’abandon des 4 000 suppressions de postes dans l’Education nationale. Au contraire, il a confirmé les 2,2 milliards de coupes budgétaires pour les collectivités territoriales. La grave paupérisation de nos hôpitaux, de nos écoles et de nos infrastructures impose pourtant un plan de finance-ment ambitieux et une fiscalité plus juste pour répondre aux enjeux d’avenir, aux défis environnementaux,
Nous sommes pleinement conscients que les choix politiques nationaux auront une fois de plus de graves réper-cussions localement.
Nous avons été reçus mercredi matin suite au dépôt du préavis de grève par M. le Maire, sa 1ère adjointe ainsi que le DGS et le DHR de la ville de Quetigny.
L’échange fut courtois et des réponses nous ont été apportées, toutes sont loin de nous avoir convaincus.
Nous avons pu réaffirmer à M. le Maire au cours de l’échange que le sentiment d’une grande partie des agents était un manque de reconnaissance du travail fourni par ceux-ci.
Que certains choix politiques en matière de pouvoir d’achat des agents, de conditions de travail dégradé pour cer-tains et du management toxique de la part de quelques chefs de services ont pu créer un climat de travail tendu et inconfortable pour certains d’entre eux alors qu’ils avaient à coeur de remplir leurs missions de service public de la meilleure des manières.(...)

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