Partons de l’existant
Le dépôt de Perpignan est organisé en 3 sections, celle du matin, de l’après-midi et de la nuit, donc 3 équipes qui se voient entre deux portes, se croisent dans la salle de pause. Il y a bien deux responsables par section mais aucun temps n’est prévu dans les sections pour faire des réunions d’organisation du travail. Or le travail ne se limite pas à exécuter des ordres, des prescriptions. Chaque équipage doit réagir en fonction des problèmes qu’il rencontre dans sa tournée ou avec les camions. Mais comme aucun temps collectif n’est prévu, face aux difficultés, les collègues se replient sur eux-mêmes, sont frustrés et perdent le sens de leur travail. Ce mal-être au travail peut engendrer un désengagement ou de l’agressivité.

Travail prescrit / Travail réel
Le travail prescrit, c’est celui qui est demandé par la hiérarchie, celui qui est quantifié dans des tableaux, mais ce n’est pas la réalité.
Aucun agent ne fait exactement ce qu’on lui demande de faire. Chaque jour, il rencontre des situations particulières qui lui demandent d’adapter son travail grâce à son savoir, à son savoir-faire et à ses valeurs. C’est le travail réel, celui qui se fait vraiment.

Travailler, c’est collectif !
Nous ne faisons jamais un travail uniquement pour nous-mêmes, le travail a toujours une dimension collective. Pour faire du bon travail, les agents sont besoin d’en parler entre eux, de confronter leurs points de vue. Encore faut-il leur en donner la possibilité !
Parler de son travail, rendre visible les activités invisibles que les agents font tous les jours dans l’échange, rendre visible les résistances auxquelles sont confrontés les salariés tous les jours entre le travail prescrit et le travail réel… C’est déjà agir !

C’est pourquoi la CGT revendique :

• l’organisation de réunion de travail mensuelle dans chaque section,
• la rédaction de compte-rendus permettant d’avoir un suivi,
• la création d’une boîte à problèmes par section où les agents pourront faire part des problèmes rencontrés et être discutés lors des réunions.

Parler c’est bien, s’organiser c’est mieux !
Rejoindre la CGT, ce n’est pas soutenir une personne ou une organisation. C’est s’organiser avec ses collègues et se donner les moyens de peser collectivement pour gagner des avancées réelles et durables. À la CGT, chacun a quelque chose à apporter, chacun peut contribuer à faire avancer nos droits.

– Tract en téléchargement

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