Communiqué de presse

10h devant la Médiathèque José Cabanis

Le jeudi 2 octobre, près de 50 agents des bibliothèques se sont réunis en Assemblée Générale à l’occasion de la troisième journée de mobilisation interprofessionnelle.

A l’appel de la section bibliothèques de la CGT Mairie de Toulouse ils ont pu échanger autour de la crise sociale et politique qui s’est installée dans le pays. Ils ont aussi fait le constat de la rapide dégradation de leurs conditions de travail depuis la rentrée de septembre, ainsi que de la baisse qualitative et quantitative de l’accueil des usagers.

Suite à la mise en place fin 2024 des politiques d’austérité budgétaire par la Mairie de Toulouse, tous les services de la collectivité sont en souffrance. Ce qui est logique puisque les services publics sont la cible directe de ces politiques impulsées au niveau national par les amis politiques de Jean-Luc Moudenc.
Dans les bibliothèques comme ailleurs les sous-effectifs sont de mise (15 % en moins entre septembre 2024 et septembre 2025) : les postes libérés sont gelés, le recours aux contractuels est quasi inexistant pour remplacer les absences. La mise en place du plan d’adaptation des Directions à cette austérité budgétaire impacte fortement les conditions de travail de ces agents qui sont de plus en plus au bord de la rupture (stress, angoisse, arrêts maladie en hausse, burn-out), et menace ouvertement l’existence de plusieurs bibliothèques du réseau (Bonnefoy, Ancely, Duranti, Pinel, Pont des Demoiselles, Roseraie et Pavillon de Prêt).

C’est dans ce contexte que les agents des bibliothèques ont décidé de se mettre en grève et de se rassembler devant la Médiathèque José Cabanis le mercredi 15 octobre, à partir de 10h, à l’occasion d’une réunion des Directions des bibliothèques (Direction des Bibliothèques et du Livre et Directions Dynamiques Citoyennes) avec les organisations syndicales représentatives. Ils ont demandé qu’une délégation d’agents soit reçue à l’occasion de cette réunion, ce qui leur a été refusé.

La CGT Mairie de Toulouse a pris acte de ce refus et ne participera donc pas à cette réunion, sa place étant aux côtés des agents en grève, mobilisés pour leurs conditions de travail et un service public de qualité à destination de la population.

Le syndicat CGT Mairie de Toulouse

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