Dans les faits, le gouvernement ne suspend pas mais décale cette réforme aux conséquences désastreuses pour les travailleurs. De plus, ce simple décalage passera par un amendement porté au projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui comporte toutes les attaques à notre système de soins que nous dénoncions sous Bayrou et qui constitue un véritable chantage.

Pour rappel, M. Lecornu reprend à l’identique, sauf suppression des 2 jours fériés, le projet Bayrou :

• Gel des pensions et des prestations sociales ;
• Suppression de plus de 3 000 postes dans la fonction publique en 2026 ;
• Assurance chômage cassée avec l’obligation de travailler à n’importe quelles conditions et la diminution des allocations chômage ;
• Soins médicaux déremboursés, augmentation des franchises, augmentation du nombre de jours de carence…

Personne n’est dupe, il s’agit d’un véritable chantage fait aux français.
Le décalage de la mise en oeuvre de la réforme des retraites pour les années 1964 et 1965 sera actée si et seulement si le projet de loi Sécurité sociale passe, avec son lot d’atteintes à l’accès aux soins, le ciblage des retraités, des malades, des chômeurs et des étudiants !

C’est de l’abrogation de la réforme dont nous avons besoin [...]

– Tract intégral en téléchargement

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