Le « conclave » de renégociation de la réforme des retraites de 2023, lancé en février 2025 à l’initiative de François Bayrou aura été fidèle à sa méthode : enfermer les organisations syndicales représentatives
nationales pour endormir la classe ouvrière. Une mise en scène absurde dans un pays censément laïc, dont le format, aussi verrouillé qu’opaque, n’a pas pourtant suscité plus d’indignation que cela !!! Un échec, car
échec il y a, pour qui ? le gouvernement, le patronat ou les travailleuses et les travailleurs ?
Le verdict semble déjà tomber : application renforcée de la loi Macron/Borne avec un nouveau recul de l’âge de départ à la retraite fixé à 66,5 ans. Une victoire totale pour le patronat !
Après une tentative grotesque de Bayrou autour d’une hypothétique « prime séniors » pour les plus de 64 ans, le MEDEF par la voix de son président Patrick Martin, refusant toutes concessions sur les cotisations patronales déclare : « Nous n’allons pas dégrader la compétitivité française alors que nous sommes entrés dans une
guerre commerciale mondiale infernale ».
Autrement dit, peu importe la réalité de la vie des travailleuses et des travailleurs : Le MEDEF et ses alliés persistent à mettre en œuvre, la casse de tous les conquis issus du Conseil national de la Resistance ! Face à cette farce de dialogue social et à un gouvernement qui tourne le dos aux classes populaires, il est l’heure pour notre organisation syndicale CGT d’imposer urgemment notre calendrier de lutte ! Alors que la Macronie pactise ouvertement avec la droite et l’extrême-droite, et que le prétendu « Nouveau Front Populaire » peine à exister autrement que dans les discours, notre seule force réside dans notre
capacité collective à résister, à nous organiser et à lutter.
Leurs manœuvres pour opposer les salariés du privé et les agents du service publics, leur mépris raciste envers des travailleurs issus de l’immigration, leurs relais médiatiques aux ordres, leurs crises éternelles, leurs guerres impérialistes qu’ils voudraient mener au nom de toutes et tous, leurs dettes, leurs corruptions…
Il est grand temps pour nous comme pour nos enfants de reprendre ce qui nous reviens de droit ! Au Conseil de Paris qui s’est déroulé du 03 juin au 06 juin 2025, la municipalité a acté 275 millions de coupes budgétaires qui viennent s’ajouter aux 150 millions d’euros déjà voté en décembre 2024. En l’espace de 6 mois : un demi -milliard d’euros a été retiré du budget de fonctionnement et d’investissement.

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