- Article publié le 16 septembre 2025
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33 I La CGT des Territoriaux de Mérignac plus que jamais mobilisée pour défendre la Sécurité Sociale
À Mérignac …
On a des éléments à vous dire sur nos droits à la santé
…
Notre Sécurité Sociale s’apprête à célébrer ses 80 ans et demeure un pilier essentiel dans la vie de chacun.
Créée en 1945 pour garantir à chacun l’accès aux soins, aux allocations familiales, à la retraite, à la protection en cas d’accident ou de maladie, elle incarne un idéal de solidarité nationale. Pourtant, derrière les discours officiels célébrants cet anniversaire, se cache une réalité bien plus préoccupante : une attaque continue et systématique de l’état contre ce modèle unique.
Au départ, la sécurité sociale reposait sur sa gestion paritaire, c’est-à-dire confiée aux représentants des salariés et des employeurs.
Mais l’État reprend la main, recentralise les décisions, et réduit progressivement l’autonomie de cette institution. Le budget de la « Sécu » est désormais voté chaque année par le parlement via la loi de financement de la Sécurité Sociale, ce qui permet à l’État de fixer les priorités…sans toujours consulter les premiers concernés.
La protection sociale vise à protéger les individus des aléas, des accidents et des évolutions de la vie ainsi que des ruptures avec le marché du travail : maladie, maternité, accidents du travail, invalidité, perte d’autonomie, chômage, retraite…
En France, la Sécurité Sociale est le principal pilier de la protection sociale avec à son fondement, la doctrine suivante :
« Chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ».
La Sécurité Sociale repose donc tout à la fois sur les principes d’unicité, d’universalité, de solidarité, et de démocratie.
1945 : création de la Sécurité Sociale = taux de remboursement sur tous les droits à la santé à 100% avec les cotisations sociales des salarié.es
En 45 les cotisations représentaient 5 à 6% du
salaire brute et 20% pour le patron pour une
question de solidarité.
Aujourd’hui, une majorité des cotisations
employeurs sont exonérées (CICE) d’où la mise à mal de la solidarité.
Depuis, on a vu apparaître les complémentaires, mutuelles, assurances où chaque salarié adhère pour bénéficier de remboursements perdus au fil du temps sur leurs frais de santé en fonction de ces possibilités financières liées à son niveau d’adhésion.
Aujourd’hui, la loi oblige les employeurs à participer à la complémentaire de 0 à 100 %
La CGT revendique 100% de prise en charge par l’ »employeur comme le propose la loi 2026 : tous les employeurs doivent mettre en place la participation à la prévoyance à hauteur minimum de 50%
Mise en place des prévoyances pour garantir aux salarié.es le maintien de salaire dans le cadre d’un arrêt de travail long (longue maladie) avec pour le salarié.e une nouvelle adhésion à sa charge. La CGT revendique 100% de prise en charge par l’employeur comme le propose la loi
C’est pourquoi :
La CGT revendique la sécurité sociale à 100% pour reconquérir une sécurité sociale intégrale sur la base du salaire socialisé (cotisations), d’où notre revendication d’une meilleure répartition de la richesse.
Dans nos collectivités, la part financière du au jour de carence, reste propre aux budgets des collectivités (à MERIGNAC environ 75 000€ par an)
La loi du 1 er mars 2025 sur la remise en cause du taux de rémunération de 100% à 90 % pour la maladie ordinaire va accentuer le coût financier de la santé, porté uniquement par les salariés.
Nos employeurs publics vont par leur participation à la complémentaire santé et
aussi à la prévoyance nous rendre en partie ce qu’ils perçoivent par la mise en place du jour de carence et la diminution de la rémunération pour la maladie ordinaire. (Sommes perçues qui reste au budget des collectivités)
Les effets de ces mesures ont pour conséquence à moyen et long terme la privatisation de la santé publique !
Au détriment de toutes et tous !
Documents joints
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