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  • Article publié le 20 mars 2025
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51 | Syndicat CGT des Territoriaux de la Ville de Reims - Perdre 10% de salaire en arrêt-maladie, c’est non !

On veut de l’argent pour les salaires, la santé, les services publics, l’éducation… pas pour les marchands de canons !

Depuis le 1er mars, sur décision du gouvernement, les 3 premiers mois d’arrêt maladie ne sont plus pris en charge à 100% mais à 90%.

On a bien entendu Macron dans son allocution télévisée : cette nouvelle attaque n’est que le début d’une longue série. La montée des tensions guerrières est l’occasion de faire des discours va-t-en-guerre, et d’augmenter encore le budget militaire, qui va passer à 3% du PIB.

En décidant de cette nouvelle hausse du budget militaire français, ce sont les industriels de l’armement que Macron sert avant tout. Ils vont pouvoir encaisser des dizaines de milliards d’euros.

Pour eux, les profits records, pour nous, les sacrifices supplémentaires !

Car ces milliards ne vont pas apparaître par magie. Ils seront pris aux dépens de la santé, de l’éducation... Macron et tous les dirigeants cherchent à nous ranger derrière eux, et à nous faire payer leur sale guerre !

Après le blocage de nos salaires bien en dessous du niveau des prix, qui ont explosé depuis plus de 3 ans, cette baisse des remboursements est une nouvelle attaque contre nos conditions de vie, et ce n’est pas la dernière. Alors, refusons de marcher au pas !

Être malade n’est pas un crime. Garder son salaire en cas d’arrêt est tout sauf un privilège quand on sait que nous sommes de plus en plus nombreux à ne pas réussir à terminer le mois !

La baisse du remboursement des arrêts maladie, ajoutée au jour de carence, contraindra de plus en plus d’entre nous à venir au travail malade, au risque d’aggraver son état de santé et de faire circuler les virus. C’est une mesure proprement irresponsable !

Dans un courrier commun, la CGT de la Ville (qui concerne aussi la Caisse des écoles), du Grand Reims et du CCAS ont écrit à Arnaud Robinet pour lui demander de délibérer afin de maintenir le paiement à 100% pour les agents malades.

Ne pas appliquer la baisse ne coûtera pas un centime à la municipalité puisque, dans la fonction publique territoriale, c’est la collectivité qui paie les agents en arrêt maladie. Au contraire, si les 90% étaient appliqués, cela signifierait que des « économies » seraient réalisées sur le dos des malades !

Alors, dès aujourd’hui, exigeons que cette baisse du remboursement des arrêts maladie ne soit pas appliquée.

 Tract en téléchargement



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