Des milliards pour nos retraites, nos services publics, notre santé ; pas pour les canons !

Comment ne pas être en colère ? Comment ne pas être révoltés ? Depuis des mois et des années on nous dit « il faut baisser la dépense publique » ; on nous dit « les caisses sont vides, il n’y a plus d’argent ». Plus d’argent pour les hôpitaux ! Plus d’argent pour l’éducation nationale ! Plus d’argent pour les collectivités locales ! Plus d’argent non plus pour nos retraites et pour augmenter les salaires des fonctionnaires ! Plus d’argent pour indemniser les arrêts maladie des fonctionnaires ! Plus d’argent pour rétablir le 1% au CNFPT !

Et là, d’un seul coup, le gouvernement trouve 50 milliards d’euros. 50 milliards d’euros pour construire des chars, pour fabriquer des bombes qui vont déchiqueter des milliers de vies humaines, pour des missiles qui vont détruire des milliers de villes et de villages et semer la terreur là où ils s’abattront.

50 milliards qui iront directement dans la poche de Dassault et compagnie.

Plus que jamais, la CGT partage les paroles d’Anatole France « On croit mourir pour la patrie. On meurt pour des industriels ». Et on voudrait nous faire croire qu’il s’agit de financer la liberté et défendre la démocratie ?

Il s’agit de financer les industries de guerre. Stop à la surenchère guerrière d’Emmanuel Macron comme l’a déclaré la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.

Vous nous direz : quel rapport avec la CNFPT ?

On nous impose des mesures d’austérité sans précédent au CNFPT. On nous dit : il n’y a plus d’argent pour payer les intervenants, plus d’argent pour rembourser les frais de déplacement des intervenants, plus d’argent pour héberger les stagiaires…et bien sûr plus d’argent pour les agents du CNFPT. Plus d’argent pour nommer nos collègues promus, plus d’argent pour assurer les remplacements des collègues absents, plus d’argent pour augmenter le régime indemnitaire des agents de l’établissement, plus d’argent pour une prime plancher de 1000 euros pour tous les agents de l’établissement, plus d’argent pour le COS du CNFPT…

On nous impose dans nos CREP pour 2025 des objectifs austéritaires du type « optimiser le coût des formations », « rationaliser les dépenses », « maintenir la qualité en faisant mieux avec moins »…
Alors oui, la CGT est en colère !

Plutôt que de mettre 50 milliards dans la course aux armements qui, dans toute l’histoire du XXème siècle, a montré que plus on met de l’argent dans les bombes, plus on crée de la misère, du malheur et de la souffrance des peuples, nous nous adressons solennellement au collège employeur : exigez du gouvernement que ces 50 milliards, ils les mettent dans nos retraites et dans nos services publics à commencer par nos services publics locaux et qu’il maintienne l’indemnisation à 100% des arrêts maladie des fonctionnaires. Et délibérez en ce sens au Conseil d’administration du CNFPT, c’est la 1ère mesure à prendre pour garantir la santé des agents de l’établissement.

Paris, le 11 mars 2025

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