Avec des intentions purement électoralistes et sans avoir à verser un centime, nos collectivités vont expérimenter la semaine en 4 jours – mais sans réduction du temps de travail - dans quelques directions volontaires : DOPEA, DEP, DM, DRPP, Pôle Erdre et Cens, BATII et DRN.

La CGT considère qu’il s’agit là d’une régression sociale qui générera :

• une intensification du travail en le compressant sur 4 jours, avec de potentiels risques psychosociaux et d’usure physique
• une impossibilité à concilier vie professionnelle et vie familiale et personnelle malgré le discours officiel : aucune garantie dans le choix du jour non travaillé ? Horaires allongés et tardifs
• une perte de pouvoir d’achat, avec la perte de tickets restaurants
• un impact direct sur le nombre de jours de congés (5 jours amputés)
• une casse du collectif de travail déjà abîmé par le télétravail et une application des 1607h hétérogènes

La semaine en 4 jours en 32 heures : une vraie bonne idée... de progrès social
La CGT est favorable au travail hebdomadaire sur 4 jours, si c’est un passage aux 32 heures, avec le maintien de la rémunération (avec une politique de revalorisation salariale) et le déploiement d’une politique massive de créations de postes.

C’est uniquement en empruntant cette voie que l’on pourra :

• Mieux répartir le temps de travail de la population active, femmes et hommes, jeunes et seniors, à temps partiel, temps complet ou privés d’emploi
• Favoriser l’articulation entre vie professionnelle, vie familiale et personnelle, et asseoir l’égalité entre les femmes et les hommes
• Questionner la finalité du travail et sortir du cercle vicieux travail-production consommation, de plus en plus dévastateur pour la planète.
  
  Comme l’exige la CGT depuis la fin du 19e siècle, le progrès social passe par la réduction du temps de travail. Bonne année de lutte avec la CGT !

– Tract en téléchargement

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