Après bientôt deux ans de chantier, la 1ère tranche de travaux de la restructuration lourde de la cité scolaire Paul Valéry vient d’être livrée et inaugurée par Valérie Pécresse. Pendant les travaux les agents régionaux en charge de l’entretien, de la maintenance et de la restauration ont travaillé dans des conditions plus que précaires, dans l’attente des bâtiments neufs.

A la rentrée, ils ont découvert des bâtiments où les malfaçons et défaut de conception sont innombrables, menaçant l’hygiène et la sécurité et dégradant les conditions de travail et la santé.
– A la cantine : la plonge est saturée du fait de la mauvaise conception des espaces, les couverts et plateaux s’entassent, les équipements tombent en panne régulièrement, les robinets de gaz ont présenté des fuites à répétition, la marche en avant n’est pas assurée, les vestiaires sont en nombre insuffisant, le mobilier n’est pas adapté
– Maintenance : les ateliers sont impraticables, l’électricité est absente, tout comme les sanitaires
– Entretien : les locaux ménage n’ont pas été programmés pour la période transitoire (absence de point d’eau centrale de lavage), ni les locaux de stockage de produits d’entretien
– Accueil : la loge est mal positionnée, la caméra ne fonctionne pas, les vestiaires sont positionnés dans les toilettes

Les personnels enseignants considèrent qu’ils sont eux aussi dans l’incapacité matérielle d’accomplir pleinement leurs missions.
– Quantité impressionnante de matériel fonctionnel jeté/perdu/dégradé par la pluie dans le cadre de la restructuration
– Equipements inadaptés ou manquants : salles, matériels informatiques, éclairage, points d’eau, équipement de TP de sciences,
– Nuisances sonores et poussières : particulièrement les préfabriqués (partie collège) situés au pied de la zone en chantier + nouveaux bâtiments. Personnels de vie scolaire en arrêt maladie à la suite de crises d’asthme et malaises. Les préfabriqués doivent être repositionnés dans une zone moins exposée aux nuisances du chantier
– Fuite importante due à un problème d’étanchéité entre la partie livrée et la partie en travaux : 20 cm d’eau dans la cafeteria par temps de pluie
– Manque de salles de travail pour les collégiens : certains se retrouvent à travailler dehors !
Enfin, la communauté éducative s’inquiète de la destruction d’un bâtiment amianté et demande l’accès aux documents règlementaires : Diagnostic Technique Amiante, plan de retrait de l’amiante, etc.

Pour toutes ces raisons, les personnels de la Région ont décidé à l’unanimité de se mettre en grève le 3 octobre et de reconduire le mouvement, avec le soutien des personnels enseignants et des agents de vie scolaire.
Les élus régionaux de la majorité doivent assumer la mauvaise conduite des travaux et apporter des solutions techniques et s’engager sur un calendrier. Surtout, ils doivent enfin entendre les besoins des utilisateurs lors de la conception et cesser de faire les choses à l’envers.
Un renfort de 4 postes d’entretien général doit être débloqué en urgence pour faire face à la surcharge de travail. Il y va de notre santé !

En grève jusqu’à satisfaction de nos revendications !

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