Cela fait une semaine que des personnels municipaux des centres de loisirs et des écoles sont en mouvement. Cela fait une semaine que M. Hanotin, notre employeur, méprise les collègues, les oppose aux usager-e-s, les enfumes au nom de la fameuse « commune nouvelle ».

Mais en réalité, cela dure depuis bien plus longtemps ! Dès le début de son mandat, le maire est passé en force contre le personnel et leurs représentant-e-s en assénant des contrevérités à propos de nos conditions de travail et implications. Cette démarche ne relevait pas uniquement de l’ignorance du débutant. Quoi qu’on en dise, le dialogue social n’existe pas dans cette collectivité. Nous l’avons déjà dénoncé. Seulement des beaux discours et des promesses de jours meilleurs et encore bien plus avec la fusion-acquisition. Mais nous ne sommes pas dupes.

La réalité est tout autre ! Mais quand le personnel ose dénoncer des conditions de travail qui se dégradent, des moyens qui manquent, du sens qui décline... on ridiculise les actions, on désinforme les familles, on menace de service minimum d’accueil...

Il convient pourtant de rappeler qu’on ne fait pas grève par plaisir mais par nécessité, pour se faire entendre. Car, si cela n’a pas d’incidence, personne n’en parle. La CGT reste attachée au droit de grève et sa remise en cause par la municipalité est digne des attaques les plus libérales menées par les gouvernements sarkozystes...

II convient également de rappeler que les effectifs de l’ensemble de la ville ont fortement diminués et cette hémorragie (on parle d’une saignée de plusieurs centaines de postes sur les quelques 3500 depuis 2020) ne facilite pas le travail du personnel, ce qui nuit à la qualité du service public.

La pénibilité, qui aurait pu être un axe intéressant à prendre en compte, ne semble absolument pas être une préoccupation de la municipalité. La souffrance est pourtant bien présente. Et à tous les étages ! Aujourd’hui, ce sont les directions de l’Enfance et de la Vie Scolaire qui sont mobilisées. Mais il convient d’élargir le spectre car à la DBA, à la DRH, dans les Espaces Jeunesse, dans la plupart des services... le malaise est prégnant...

Et ce ne sont pas les velléités du gouvernement Barnier contre le service public qui vont arranger les choses. Heureusement, des journées d’action nationales et intersyndicales sont d’ores-et-déjà engagées.

C’est la raison pour laquelle la CGT souhaite élargir le mouvement à l’ensemble du personnel municipal et l’articuler avec les initiatives nationales. Un préavis de grève va être déposé dans ce sens. Enfin, la CGT invite à la réunion de l’intersyndicale.

– Tract en téléchargement

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