- Article publié le 26 septembre 2024
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75 | CGT CNFPT - Déclaration préalable à la F3SCT du 25 septembre 2024 : mesures austéritaires ou régulation de l’activité ?
Monsieur le Président,
Plus que jamais, au regard de la situation internationale et de la situation nationale, toute démarche syndicale CGT ne peut que poursuivre un seul et même objectif : faire aboutir les revendications pour le progrès social et le développement des services publics.
Nous l’avons dit et redit : nous ne sommes pas là pour régler nos comptes avec qui que ce soit. Nous sommes là pour défendre les conditions de travail des agents du CNFPT et la qualité du service public.
Nous avons échangé avec l’autorité territoriale lors de la réunion du 19 septembre sur les mesures en discussion concernant l’activité formation dans plusieurs délégations régionales et les mesures que nous avons qualifiées de « tournant austéritaire ». Cette qualification a fait vivement réagir l’autorité territoriale qui la conteste. L’autorité territoriale parle de « régulation de l’activité » et prévoit 6 millions de dépenses supplémentaires lors du prochain Conseil d’administration en puisant une partie dans les réserves.
On le sait « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde » comme disait Albert Camus.
Chacun sait, par exemple, que le patronat n’utilise plus le terme de « plan de licenciements » mais celui de « plan de sauvegarde pour l’emploi ». Néanmoins, tout délégué syndical sait bien qu’un « plan de sauvegarde pour l’emploi », c’est un plan de de suppressions massives d’emplois.
Alors peut-on, oui ou non parler de « tournant austéritaire » au CNFPT derrière la formule de « régulation de l’activité » ?
Quels constats pouvons-nous tirer des mesures prises dans certaines délégations régionales ?
La direction générale et certaines délégations régionales mettent subitement un coup de frein, à la mi-septembre, à l’activité programmée et qui avait été validée au budget primitif 2024.
Cette situation inédite par son ampleur appelle de nombreuses questions.
Premièrement : La quantité des formations.
Pourquoi les délégations régionales ont programmé de telles volumes ? N’est-ce pas la direction générale et l’ex-président François Deluga qui s’enorgueillissait dans toute la presse spécialisée du million de stagiaires au CNFPT ? Le million, le million, le million !!! Et maintenant on dit aux collègues « Stop » ! Il faut faire machine arrière ? Mais qui à pousser hier les agents à programmer à tout va ? et qui leur impose de réduire aujourd’hui la voilure à tout va ?
Deuxièmement. Les frais de déplacement des stagiaires.
On nous dit les frais de déplacement des stagiaires ont augmenté, les trajets de déplacement des stagiaires ont augmenté. On a envie de dire : quelle surprise ! Mais qui a validé l’organisation de l’activité du CNFPT au niveau des grandes régions ? Qui a poussé à l’organisation de stages nationaux ? Qui a voulu aller encore plus loin que les grandes régions en mettant en place les ECI ? Faut-il rappeler que la CGT l’an passé a été contrainte d’intervenir pour empêcher que toute l’offre de formation 2024 soit construite au niveau de l’ECI Bourgogne Franche Comté / Grand Est et que l’intersyndicale a demandé que soit soumis à l’examen du CST l’ECI Grand Ouest ? [...]
Lire et télécharger l’intégralité de la déclaration ci-dessous.