Chaque revendication a été construite en prenant en compte 3 éléments que nous avons minutieusement travaillés pour élaborer des demandes correspondantes aux :

> Exigences débattues en AG, celles de la galette des droits notamment.
> Informations que nous avons en siégeant au conseil d’administration.
> Décisions gouvernementales qui s’appliquent à tous les OPH.

Si ce travail a pour objectif d’obtenir la satisfaction des revendications récoltées auprès des salarié-es, il prend en compte également les impératifs légaux édictés en CA et les lois scélérates qui en sont la matrice et que le gouvernement nous impose. L’étude de ces 3 éléments nous amène à élaborer des revendications dont le but est :

• D’améliorer votre vie au quotidien (salaire, bien être, santé et condition de travail...)
• De rappeler nos demandes d’abolition de mesures comme la loi des 1607 heures, ce qui revient à travailler plus pour gagner moins (et donc à rogner encore plus sur tous nos acquis sociaux).

Cela nous amène à faire des propositions permettant de contourner ces lois et de rendre possibles et gagnables vos revendications. Si sur ce dernier point, nous notons des différences d’approche entre les organisations syndicales, nous nous réjouissons d’être à l’unisson sur la partie plus locale des revendications.

C’est en partie à vous que nous le devons, à votre présence, à vos avis donnés en AG et à la richesse de nos échanges. Ils vont nous permettre de négocier en étant au plus près de vos attentes.

Nous programmons donc une nouvelle AG en avril qui vous informera des avancées obtenues. Elle sera bien entendu ouverte à toutes et tous, pour permettre de favoriser l’unité syndicale et de faire bouger, comme toujours, le rapport de force en votre faveur.

D’ores et déjà il ressort que le pouvoir d’achat et la souffrance au travail arrivent en tête de toutes vos préoccupations.

Nous aurons donc à cœur de gagner du pouvoir d’achat et d’améliorer les conditions de vie au travail, en faisant
valoir :
– que l’inflation continue de monter.
– que la fusion a dégradé et déshumanisé les relations au travail.
Vous pouvez compter sur la CGT, votre parole sera entendue, vos revendications défendues.

Nous demandons donc :
1- Une augmentation généralisée des salaires de 5% pour tout le personnel indexé sur l’inflation et une même augmentation du régime indemnitaire (IFSE et/ou CIA) pour les fonctionnaires. Ce n’est qu’une mesure de rattrapage ! Pour les années suivantes, nous proposons d’inscrire cette augmentation générale au taux de l’inflation, conformément à la demande CGT de remettre en place l’échelle des salaires, et de les indexer sur le coût de la vie.

2- A cette augmentation doit s’ajouter une prime exceptionnelle de 500 € pour les personnels administratifs et techniques au titre des nombreuses difficultés rencontrées lors de la fusion et de leur investissement et pour les fonctionnaires, le versement de la prime pouvoir d’achat exceptionnelle selon le barème de rémunération des décrets des 31 juillet et 31octobre 2023. Une mesure qui - tout en masquant la faible augmentation du point d’indice qu’il faut augmenter à 6 euros - permet une amélioration immédiate du pouvoir d’achat.

3- La CGT rappelle sa revendication de diminution du temps de travail sans perte de salaire, avec la semaine de 4 jours n’excédant pas 8h/jour, soit 32h/semaine que nous opposons aux 1607h avec embauche de personnel pour compenser les heures non travaillées [...]

Lire et télécharger l’intégralité du tract.

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