- Article publié le 3 décembre 2024
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77 I Intersyndicale de Seine-et-Marne. Le 5 décembre, organisons la riposte !
Le gouvernement mène une nouvelle offensive contre
les fonctionnaires et le service public ! Organisons la riposte !
EN GRÈVE LE 5 DÉCEMBRE 2024 ET EN MANIFESTATION À MELUN
Sous couvert de « réforme », le gouvernement de droite extrême, mené par Michel Barnier, engage une véritable guerre contre les agents du service public. Alors que plusieurs centaines de milliards d’euros de cadeaux fiscaux ont été distribués aux grandes entreprises et aux actionnaires depuis 2017, les fonctionnaires deviennent encore une fois la cible privilégiée du gouvernement.
Plutôt que de chercher des financements dans les poches du patronat, le gouvernement, en parfaite complicité avec le RN, déclare la guerre aux agents des services publics et aux usagers.
En concentrant ses attaques sur des agents qui travaillent dans des conditions éprouvantes, le ministre Kasbarian méprise celles et ceux qui se dévouent chaque jour au service public. Alors que 75 % des entreprises privées compensent les jours de carence, l’État, en voulant imposer trois jours de carence, fait le choix cruel d’appauvrir davantage ses agents, déjà moins bien rémunérés que leurs homologues du privé. Ce que le gouvernement ne veut pas admettre, c’est que les arrêts maladie, quand bien même ils ne sont pas plus nombreux dans la Fonction publique que dans le privé, sont souvent le symptôme de conditions de travail devenues intolérables en partie à cause de sous-effectifs chroniques, organisés par des politiques successives d’austérité.
Les femmes en première ligne d’une politique injuste
Les premières victimes de cette politique inéquitable seront une fois de plus les femmes, largement représentées dans les métiers essentiels : les assistantes maternelles, aides-soignantes, infirmières, agentes de ménage et enseignantes- notamment professeures des écoles-… Au lieu de reconnaître la mission essentielle qu’elles assurent pour la société en revalorisant notamment leur salaire à hauteur des pertes subies face à l’inflation depuis plus de 20 ans, le gouvernement accentue leur précarité, rendant leur quotidien encore plus difficile.
Il est grand temps de sortir des politiques assassines pour développer un service public qui réponde aux besoins des usagers tout en offrant aux agents des conditions de travail dignes.