La CGT Petite Enfance 75 était reçue en audience ce mercredi 29 mai 2024 dans le cadre du préavis de grève du mardi 4 juin 2024. La situation de délabrement dans les conditions de travail, le manque d’effectifs, le non-respect des normes d’encadrement continuent à s’installer partout. Nous le disons, l’ambiance de travail est anxiogène pour tous les corps de métiers, avec des conséquences néfastes pour la santé mentale et physique des professionnelles et pour la qualité d’accueil des enfants et de leur famille.
La CGT Petite Enfance 75 dénonce !
• Une tendance insidieuse (et cachée) au déploiement des repas avec du Blédichef® pour pallier le manque d’ATEPE ! Mais même pour ces plats préparés à réchauffer, il faut bien enlever une professionnelle de l’accueil des enfants et effectuer au mieux des réductions d’horaires, au pire des restrictions d’accueil
• Une progression exponentielle des professionnelles non titulaires d’un diplôme d’Etat pour lesquelles nous n’avons pas le temps suffisant d’accompagner.
• Un retour en force des méthodes de surbooking dans les commissions d’admission sans tenir compte des préconisations des équipes. Or chacun sait que la dégradation du taux d’encadrement croît plus vite en proportion que la baisse des effectifs. La parole des encadrantes qui osent parler de ces difficultés est niée et les équipes doivent chaque jour réajuster : regrouper les enfants entre sections, « dépanner » la section d’à côté, annoncer le matin aux familles les perturbations de l’accueil…
La CGT revendique auprès du Directeur l’arrêt de toutes pressions, mis sur les responsables dans certains secteurs, pour organiser le surbooking pour la rentrée scolaire 2024/2025.
Nous avons réitéré au Directeur, concernant la situation des Assistantes Maternelles en crèche familiale, l’urgence de répondre aux questions et revendications posées par la CGT… Une prochaine audience sur ces questions doit se tenir avant fin juin.
Équipes malmenées, Assistantes Maternelles délaissées, Responsables sous pression = dépit et amertume de ne pas pouvoir travailler auprès de ces jeunes enfants comme ils le méritent…
Démotivation…Epuisement…
Voilà le quotidien des équipes aujourd’hui que nous avons exposé à Monsieur Le Directeur.
Tous les moyens et les millions d’euros pour les JO mais pas pour les services publics ? Des annonces du Ministre Guérini pour transformer la fonction publique et supprimer au passage les catégories A, B et C ? Et toujours pas la prime Ségur ?
Nous n’acceptons pas !
Soyons nombreuses mardi 4 juin pour manifester notre colère !
Et participer à l’Assemblée Générale dès 9H00. Bourse du Travail 3 rue du château d’eau.
Petite Enfance, Mobilisons-nous mardi 4 juin !

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