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  • Article publié le 6 novembre 2024
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76 I Syndicat CGT des territoriaux de Rouen. Les caisses ne sont pas vides pour tout le monde !

Alors que les revenus des patrons du CAC 40 flambent, les salaires stagnent, les produits alimentaires et l’essence augmentent, des médicaments sont déremboursés, le gouvernement poursuit ses projets d’allongement du temps de travail avec les remises en causes des 35h et de la retraite. Il reporte l’augmentation de la revalorisation des retraites.... Jamais le pouvoir d’achat n’aura été autant mis à mal ainsi que le pouvoir d’achat des agents.

A qui profite... les profits ?
A la Mairie de Rouen, le temps de travail s’allonge, le travail croît... pour des gains salariaux infimes. Les annonces gouvernementales de baisser les subventions pour les collectivités, auront un impact sur la négociation de la revalorisation du régime indemnitaire. A peine, le discours de politique générale de Mr Barnier, la Direction Générale des Services nous annonçait que l’enveloppe dédiée à l’augmentation du régime indemnitaire allait être revu à la baisse. Alors où passe notre argent ?
Derrière ce scandale, un plus grand encore, des subventions écœurantes versées au club de foot local (2 fois plus que le COSC) et à d’autres organismes, des réceptions à ne plus pouvoir, des cadres avec des compléments de régime indemnitaire versés grassement….. Ceci ne peut plus durer, cela dure depuis trop longtemps, à la Ville…..

Résister, lutter
Pour un bon nombre d’agents de la Ville, il n’est pas question de baisser les bras. Le mécontentement grandit. Les résistances s’organisent. Gagner plus, les agents le réclament désormais de plus en plus fort, eux qui gagnent à peine le SMIC ou moins de 1600 euros comme c’est le cas de la moitié d’entre nous. Des luttes doivent s’organiser pour gagner la bataille sur les salaires. Il faut poursuivre et élargir ces actions, les faire converger.

Où est la gauche ?
Chacun sent bien que cette nécessaire riposte ne suffira pas à inverser le cours des choses et à imposer les changements dont la France et le monde ont besoin. Changer, c’est non seulement nécessaire mais urgent. Notre combat syndical n’a rien d’archaïque, il est au contraire d’une grande actualité.

Où est la gauche ?
L’insuffisance de répondant à gauche fait beaucoup discuter. Où sont les propositions audacieuses en matière de protection sociale, de libertés, de luttes contre les privilèges de l’argent, d’augmentation de salaires ?

Mr le Maire doit se ressaisir plutôt que de se mettre à la mode médiatique.



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