- Article publié le 9 novembre 2017
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Dept. 51 (Chalons-en-Champagne) - OPH | Le 16 novembre, ensemble pour sauver le logement social
EXIGEONS LE RETRAIT DE :
– La baisse des APL de 5 € pour tous les locataires,
– La baisse des loyers de 50 € minimum pour les seuls logements sociaux,
– La vente forcée des logements sociaux.
LA MASSE SALARIALE, NOS EMPLOIS SONT DONC EN DANGER !
Le syndicat CGT CCH appelle l’ensemble des agents a se mobiliser le 16 novembre 2017 à 10h00 à la maison des syndicats de Châlons en Champagne.
SAUVER LE LOGEMENT SOCIAL, C’EST SAUVER NOS EMPLOIS
Echanges sur la situation nationale et ses implications locales
Le contexte national a donc été rappelé. Tant en ce qui concerne les attaques contre les salariés du privé (Loi travail) que contre les agents du public.
Quelques points ont été précisés :
– L’incertitude demeure sur la compensation de la hausse de la CSG, notamment le taux réel de compensation.
– 13 milliards d’euros voilà ce que le gouvernement entend ponctionner dans le budget des collectivités locales. Dans la presse locale, une perte de 9 millions a été évoquée.
– 120 000 c’est le nombre de fonctionnaires dont 70 000 territoriaux (environ 1100) que le gouvernement souhaite éliminer.
– 1.2% c’est le taux maximal d’évolution des dépenses publiques des collectivités que le gouvernement entend imposer. Ce alors qu’il faut de 2 à 3% pour assurer le seul Glissement Vieillesse Technicité des agents (avancement d’échelon, avancement de grade, promotion).
Tout cela conduit à la dégradation des conditions de travail, de la qualité du service public et de son accessibilité. L’exemple du service commun des autorisations d’urbanisme a été donné.
Cela peut conduire à une dégradation de l’état de santé, aggravée par le jour de carence. Une étude de l’INSEE sortie la semaine dernière démontre que le jour de carence à conduit à un tel phénomène, avec des arrêts plus long et des agents contraints de poser des jours de congés.
Echanges sur la situation locales et les actions pour peser collectivement
– De la précarité
Un débat s’est instauré sur les contrats aidés et la suppression de ceux-ci. Il s’est élargi aux remplaçants non titulaires, aux agents à temps non complets, aux services civiques et stagiaires qui bouchent souvent les trous.
Des collègues sont intervenus sur les différents formes de précarité autour d’une question : c’est quoi être précaire ? Précarité statutaire mais aussi financière !
Il a été décidé de mettre en place une pétition et d’adopter (à l’unanimité) une motion demandant la titularisation de tous les précaires statutaires.
Il a également été décidé de demander la relance de l’observatoire interne de la précarité et de communiquer en direction des usagers par le biais d’une conférence de presse.
Il a été souligné que la mobilisation de l’ensemble des agents et des syndicats était nécessaire.
A l’issue de l’Assemblée générale, la pétition a été massivement signée par les participants ; Beaucoup repartant avec des exemplaires vierges pour leur service.
– COLLECTeam
Sur la base des éléments apportés par COLLECTeam, il apparait que :
L’augmentation de la sinistralité n’est pas démontrée.
Les recettes (prévoyance) sont supérieures aux prestations versées.
COLLECTeam a mis en place des provisions techniques exorbitantes à l’origine du déficit du contrat.
De manière générale, il y a un défaut de transparence de COLLECTeam. Ce dernier a souvent sur d’autres territoires procédé de la même manière : à savoir une augmentation de 25% à 35% au bout de trois ; avec le même courrier de justification (le nom de la collectivité et la date étant les seuls éléments modifiés).
COLLECTeam est donc un groupe financier, un prédateur intervenant dans le secteur de la santé.
Reste que le niveau de prestations versées tant en complémentaire qu’en garantie maintien de salaire démontre à lui seul l’utilité sociale et le besoin d’un tel dispositif.
L’AG a donc décidé d’exiger de l’employeur la neutralisation pour les agents qui y ont souscrit, des effets de l’augmentation des tarifs de COLLECTeam.
Ici aussi, a été souligné que la mobilisation de l’ensemble des agents et des syndicats était nécessaire.
Documents joints
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