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  • Article publié le 24 janvier 2019
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2019... osons | La protection de l’enfance en Côtes d’Armor ne protège plus : ni les enfants, ni les parents, ni les travailleurs médico sociaux !

La protection de l’enfance en danger est une mission relevant de la compétence du Président du Conseil Départemental, figurant dans le Code de l’Action Sociale et des Familles.

Le Département des Côtes D’Armor doit enfin offrir aux agent.e.s, la possibilité de remplir correctement leurs missions de protection des enfants, qui sont aujourd’hui de plus en plus mises à mal :
 manque de places d’accueil en urgence ;
 manque de places d’accueil adaptées aux enfants les plus en difficulté ;
 critères de plus en plus strictes pour l’attribution des aides aux jeunes majeurs ;
 manque de disponibilité des travailleurs sociaux de l’ASE, censés proposer un
accompagnement individualisé pour les enfants, leurs familles, et être en lien avec les structures d’accueil, les magistrats, les écoles, les centres de soins …
 des agent.e.s de plus en plus en situation de risques engagés en rapport à leurs
responsabilité pénale
 manque de disponibilité des encadrants, censés apporter un conseil technique, prendre des décisions, recevoir le public dans les situations de crise ;
 manque de psychologues ;
 surcharge de travail des agent.e.s administratifs y compris l’accueil chargés outre des tâches de secrétariat, d’accueillir un public en souffrance et dont ils sont la première cible.
 Cette détérioration des conditions de travail des agent.e.s a pour conséquences directes : des agent.e.s épuisés, un taux d’arrêts maladie élevé et un turn-over constant (beaucoup de contractuels , puisque plusieurs postes en renfort). Quels moyens le Département met-il à disposition des agent.e.s pour offrir un travail de qualité auprès de ces familles, ces enfants, alors que ses agent.e.s sont eux-mêmes en souffrance ? Comment faire de la prévention dans ces conditions ?

Les organisations syndicales CFDT, CGT, SUDCT déposent un préavis de grève de 0
à 24h pour l ’ensemble des agent.e.s concernant les journées du lundi 28 janvier et
du mardi 29 janvier 2019

Il s’agit de demander :

* la révision de la charge de travail dans les services et par conséquent des créations de postes ;
* l’application de certaines préconisations figurant dans le rapport ENEIS ;
* l’arrêt des suppressions de postes et le recrutement de personnel pour tous les postes vacants ;
* le remplacement dès le 1er jour des différents congés ;
* le maintien des postes consécutif aux départs à la retraite.

Nous ne voulons plus d’une protection de l’enfance au rabais !

Un préavis de grève est déposé pour les 28 et 29 janvier 2019



A propos

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 secteurs publics et privés du logement social ;
 secteurs privés des eaux et de la thanatologie (Pompes funèbres)
Elle regroupe plus de 85 000 adhérents, organisés en syndicats dans leurs collectivités ou entreprises, pour défendre leurs intérêts d’agents et salariés du service public, en convergence avec les autres salariés, les usagers et les populations.

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