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  • Article publié le 26 octobre 2021
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92 | Communiqué intersyndical : Soutien aux jeunes sans-affectation. Etudier est un droit pas un privilège !

La présidence de Nanterre doit trouver des solutions pour les sans-facs.

Avec l’augmentation de la précarité et l’isolement, la dernière année universitaire a été particulièrement difficile pour les lycéens et les étudiants. Cette situation aurait dû entraîner une augmentation significative du nombre de places dans les universités pour faire face à l’accroissement du nombre d’étudiants. Face à la pénurie, le gouvernement fait le choix de répondre par la sélection alors qu’il est possible d’augmenter les budgets à la hauteur des besoins. En lieu et place de postes, de locaux, le gouvernement a choisi, depuis un an et demi, la norme du « distanciel » pour organiser le chaos dans les Universités. La jeunesse estudiantine est écartée volontairement des lieux d’apprentissage et de transmission du savoir. Cela doit cesser ! Les étudiants ont tous le droit d’être dans les Universités pour suivre tous leurs cours en présentiel à 100% !

Comme chaque année, l’Assemblée générale des sans-facs de Nanterre et l’UNEF Nanterre ont recensé de très nombreux cas de jeunes sans affectation, qu’il s’agisse des néo-bacheliers placés de manière interminable sur les listes d’attente de Parcoursup, des étudiants sans Master qui cet été ont exprimé leur crainte de ne pas pouvoir poursuivre leurs études ou bien des étudiant étrangers, qui subissent de manière accrue. une précarité et des difficultés pour candidater. ParcourSup est une véritable machine à écarter les étudiants de l’Enseignement Supérieur. Nous rappelons que le baccalauréat est le premier diplôme de grade universitaire et qu’il doit permettre l’accès aux bacheliers dans la filière de leur choix.

A Nanterre, plus de 400 dossiers de recours gracieux ont été transmis à la Présidence de M. Gervais-Lambony afin de demander une inscription dérogatoire. Au jour du 17 septembre, alors que la rentrée a déjà commencé depuis plus d’une semaine, aucun de ces recours gracieux n’a eu de réponse favorable et seule une minorité a commencé à être examinée. Alors que la situation des jeunes ne s’améliore pas, il est d’autant plus important de trouver des solutions. C’est pourquoi nos organisations affirment leur soutien à leurs revendications et interpellent la Présidence afin qu’elle réponde à leurs demandes d’inscription. Il y a urgence, la rentrée a commencé le 6 septembre, la Présidence doit trouver des solutions au plus vite.

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