Les agents de terrain, administratifs, les référents sont épuisés aussi bien physiquement que moralement. La dynamique de solidarité apparue lors du premier confinement nous montre aujourd’hui ses limites. Il est inadmissible d’avoir supprimé des heures et des contrats de contractuels et des vacataires en cette période de crise,où sont ces contrats signés évoqués par l’administration ?

La CGT avait alerté lors de la distribution inéquitable des enveloppes de régimes indemnitaires et de CIA, que la masse salariale allait grimpé et par conséquences des économies seraient à prévoir. L’enrichissement de quelques uns engendre la précarité des autres.

De plus les différents syndicats avaient aussi partagé sa crainte lors de l’attribution de la prime COVID, en demandant si cela n’allait pas finalement affecter les agents défavorablement ? Nos craintes se sont avérées.

Pour les élus, la masse salariale représente une part du budget trop importante, remettre en question le montant de la CIA ne semble pas envisagé.

La perte de reconnaissance que ce soit pour les agents ou leurs métiers engendre le mal-être et le manque de confiance envers l’administration.

La polyvalence peut-être une solution pour de courte durée mais en aucun cas pérenne. Tous les métiers ne peuvent pas perdre leur savoir faire et disparaitre au profit d’un seul métier : le polyvalent.

La charge de travail augmente dans tous les services, quelques soient les fonctions. Tandis que le nombre d’agents diminue. Il faut gérer les impératifs, les urgences, le quotidien auprès des usagers, les tâches récurrentes... trop c’est trop.

Les fonctionnaires ne sont pas des magiciens.

Des lourdeurs administratives, une communication défaillante à cause des ordres et des contres ordres, un protocole sanitaire dans les écoles trop difficile à mettre en œuvre sans effectifs supplémentaires. Il est temps de consulter les agents de terrain et de s’appuyer sur leurs expériences pour répondre aux besoins des habitants tout en respectant le travail de chacun.

Ayons des ambitions à l’échelle de notre ville.

Ce que l’on veut nous imposer : – Travailler plus et gagner moins. – Des recrutements massifs de contractuel.le.s avec des droits plus limités. – La suppression des CHSCT et CAP. Chaque année, des milliers d’agents sont défendus dans les instances de recours disciplinaires.. Ces instances vont disparaître. Dans les collectivités, les critères disciplinaires vont changer pour faciliter les licenciements ! Nous avions des droits attachés à notre qualité de fonctionnaire ou de salariés... avec la loi transformation les droits sont désormais aux "intérêts" de l’administration.

Ce que la CGT revendique : – L’abrogation de la loi de transformation de la Fonction publique – 10% d’augmentation des effectifs de fonctionnaires – 10% de réduction de temps de travail – 10% d’augmentation du point d’indice – 10% du temps de travail consacré à la formation professionnelle

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