- Article publié le 19 août 2021
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22 I UD CGT des Côtes d’Armor. Contre le rassemblement de l’extrême droite à Saint Brieuc
Les Patriotes annoncent « un grand rassemblement populaire pour la liberté »
L’union départementale CGT des Côtes d’Armor se prononce pour la vaccination de masse et dénonce fermement la mise en oeuvre du pass sanitaire. En effet, le gouvernement n’a pas été en mesure de convaincre et d’organiser une vaccination massive de la population. Il pénalise les salariés
et agents publics par un dispositif généralisé de contrôle, de surveillance et de contraintes. La loi du 5 août est une brèche inacceptable au droit du travail, déjà bien mis à mal par Macron depuis 2016.
Pour autant, la CGT ne peut pas rester sans réagir devant l’attitude des partis et des mouvements d’extrême droite qui se mobilisent depuis cet été. La venue de Philippot, président du mouvement d’extrême-droite Les Patriotes, à Saint-Brieuc, n’est pas un hasard. Depuis plusieurs mois, nous constatons l’organisation régulière de rassemblements régionaux des mouvances radicales de droite dans la capitale costarmoricaine (Les patriotes, Génération Frexit, Debout la France, VIA la Voie du peuple, l’Union Populaire Républicaine).
Notons qu’un rassemblement comme celui organisé ce jeudi 19 août mêle revendications antimasques et anti-vaccination. Cette mobilisation, relayée dans plusieurs villes du département, laisse apparaître un discours propre à l’extrême-droite. Ce dernier est alimenté par la peur du progrès et
nourri de récits complotistes et obscurantistes, de slogans et de symboles racistes et antisémites.
Le mécontentement à l’égard du gouvernement est légitime et l’extrême-droite s’en nourrit ; elle l’utilise pour diffuser son idéologie réactionnaire. Dans un contexte de montée de l’extrême-droite, la CGT affirme ses positions et rappelle aux syndicats et syndiqués son refus de participer à de tels rassemblements.
Il s’agit maintenant de porter nos propres revendications et perspectives d’actions contre la politique anti-sociale du gouvernement et pour le progrès social, par la construction d’un mouvement national et interprofessionnel à partir de septembre.