- Article publié le 20 décembre 2021
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95 | CGT & UGICT-CGT Mairie de Bezons : A Bezons comme ailleurs nous avons besoin de plus d’emplois et d’augmentations de salaires !
INFO CGT DES TERRITORIAUX DE BEZONS
Décembre 2021
A Bezons comme ailleurs nous avons besoin de plus d’emplois et d’augmentations de salaires ! |
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Réforme des « 1607 h » : vols de 10 jours de congés pour les hommes et 11,5 jours pour les femmes,
La municipalité a décidé d’accepter le vol de nos jours de congés en le faisant voter en urgence au conseil municipal du 14 décembre 2021.
Pour faire passer la pilule, elle nous propose d’aménager notre temps de travail avec des semaines de 36 h ou 37h 30 ce qui générera des RTT pour tenter de compenser.
Lors des 2 CTP les organisations syndicales ont voté contre.
Personne ne devrait accepter de travailler plus pour ne rien gagner de plus ! Il faut répartir le travail entre tous et non augmenter le temps de travail.
Cette loi est mise en place pour faire des économies sur notre dos, baisser la masse salariale et à terme supprimer des postes de fonctionnaires mais aussi mettre fin aux contrats de nos collègues « vacataires » déjà dans la précarité.
Beaucoup d’entre nous encaissent ce mauvais coup, mais après ? Si nous ne voulons pas aller de recul en recul il faudra se battre collectivement pour garder nos emplois et obtenir une augmentation de nos salaires.
Sujétions particulières, selon la municipalité seuls les agents de la police municipale pourraient ne pas rentrer dans le cadre de la réforme des « 1607 h » et donc garder leurs congés. Nous ne pouvons pas accepter cette discrimination car la grande majorité des collègues sont soumis à des contraintes qui rendent leur travail difficile.
Lors du dernier CTP la municipalité s’est engagée à ouvrir des négociations par service et envisager d’accorder des congés supplémentaires aux collègues qui ont des sujétions particulières (emplois en horaires atypiques, travaux pénibles, etc.)
En attendant c’est l’ensemble des collègues qui subissent cette loi scélérate.
Augmentation du RIFSEEP ? Il faudra attendre ?
Madame la Maire a animé plusieurs réunions sur la réforme de la fonction publique et la mise en place des « 1607h ». Elle a insisté sur le fait que la municipalité ne peut augmenter le RISFEEP par manque d’argent. Elle dit ne pas avoir le choix.
Mais nous aussi avons nos contraintes financières, nous avons besoin de faire face à l’augmentation de nos factures. Nos salaires doivent augmenter.
Trop de malade ?
De plus, selon Madame la Maire, l’absentéisme et les 33 jours d’absence par agent et par an est un véritable problème. Mais pourquoi les agents s’arrêtent de plus en plus ? La réponse est pourtant claire, les conditions de travail se détériorent, le manque de recrutement entraîne une augmentation de la surcharge de travail sur ceux qui restent et ce n’est pas l’application forcée des « 1607h » qui va améliorer les choses.
Nous travaillons pour faire tourner le service public, nous sommes bien placés pour connaître les difficultés.
Pas question de se laisser culpabiliser !
Rassemblement des animateurs,
Une cinquantaine d’animateurs ont fait grève à 4 reprises ces dernières semaines. Ils se sont rassemblés le 1er décembre devant la mairie pour exiger, entre autres, de meilleures conditions de travail, des embauches …
Une délégation a été reçue, non sans peine, par l’élu au personnel, le DGS et la DRH. Ils ont exprimé les soucis rencontrés pour exercer correctement leurs missions. C’est un début, il faudra qu’ils continuent de se mobiliser si rien n’aboutit.
Il n’y a pas que les animateurs concernés par les conditions de travail qui se dégradent et comme eux nous devrons tous nous faire entendre.
Même pas peur :
A deux reprises de hauts cadres municipaux ont menacé les agents qui se mobilisent pour exprimer leurs mécontentements. La première fois, lors de la rencontre avec les agents d’accueil en précisant en début de réunion « ceux qui feront grève en porteront les conséquences » et le second lors la manifestation des animateurs en déclarant « c’est la dernière fois que vous rentrez en mairie, il ne faut pas gêner les agents non grévistes ni les usagers, la prochaine fois vous en subirez les conséquences ». La municipalité ne résout pas les problèmes mais sort les menaces… c’est plus facile, mais cela ne règle rien. Ne nous laissons pas intimider.
APPEL INTERSYNDICAL POUR SE MOBILISER JEUDI 27 JANVIER 2022 Personne ne peut ignorer le contexte social et économique, les augmentations des produits de première nécessité, de l’énergie comme de l’alimentation et, finalement, du coût de la vie pour toutes et tous, jeunes, actifs, demandeurs d’emploi et retraités. Personne n’ignore que seuls les salaires, les pensions et les aides et allocations continuent de stagner ou même de baisser au regard de l’inflation, de décrocher par rapport aux qualifications, dans le privé comme dans le public. Si, dans certains secteurs et entreprises, des mobilisations et des négociations ont permis d’obtenir des revalorisations de salaires, trop souvent encore les négociations sont au point mort ou les propositions des employeurs loin du compte. Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL ne peuvent s’en satisfaire et n’entendent pas en rester là ! Sans augmentation du point d’indice et du Smic, il n’y aura aucune avancée pour les salariés dont les minima de branche sont actuellement en dessous du salaire de base minimum. Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL contestent, dans le même temps, que le gouvernement ait maintenu sa réforme de l’assurance chômage qui aura pour conséquence d’enfermer de trop nombreux salariés dans des emplois à faible salaire, à temps partiel ou en CDD. Les retraités, très massivement mobilisés, attendent toujours une réponse pour une augmentation immédiate de leurs pensions, retraites de base et retraites complémentaires, dont la dernière revalorisation a été plafonnée à un niveau très inférieur à l’inflation. La jeunesse, confrontée à une grande précarité de vie et de travail, à la pauvreté, accentuées par la crise sanitaire, économique et sociale, doit obtenir une réponse à l’encontre des réformes libérales de l’éducation, de la formation, et de l’assurance chômage décidées par le gouvernement. Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL soutiennent les actions et mobilisations organisées dans les jours et semaines qui viennent pour exiger des augmentations de salaires et défendre les emplois et conditions de travail et appellent à une mobilisation interprofessionnelle sur les salaires et l’emploi le jeudi 27 janvier 2022. Il est urgent et indispensable d’agir toutes et tous ensemble, par la grève et les manifestations, pour l’augmentation immédiate de tous les salaires du privé comme du public, des allocations pour les jeunes en formation et en recherche d’emploi, ainsi que d’améliorer les pensions des retraités. |