- Article publié le 15 juillet 2024
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Démocratie | Nous exigeons le respect de ce qui s’est exprimé dans les urnes ! (Tract FDSP)
En 2022, avec 174 sièges obtenus pour soutenir sa politique, Macron affirme qu’il s’agit là de la première force politique à l’Assemblée nationale… cela ne l’a pas empêché de gouverner à coup de 49,3. En 2024, le Nouveau Front populaire obtient 182 sièges et Macron affirme : « personne n’a gagné ».
Le mépris présidentiel ça suffit !
La Fédération CGT des Services publics a appelé à voter pour les candidats et le programme du Nouveau Front populaire, contre l’extrême droite et pour la mise en œuvre de nos revendications d’urgence sociale.
Contre vents et marées, contre les sondages, contre la propagande d’État, contre les médias du capital, la CGT, ses syndiqué·es, ont contribué à faire reculer l’extrême droite et ont contribué à la victoire du Nouveau Front populaire.
La démocratie exige le respect du scrutin !
- La démocratie exige la constitution d’un gouvernement du Nouveau Front populaire pour mettre en œuvre immédiatement les engagements de son programme, à commencer par :
- L’abrogation de la réforme des retraites de Macron ;
- L’abrogation de la réforme de l’assurance chômage ;
- L’augmentation du SMIC et l’augmentation immédiate du point d’indice de 10 % ;
- L’abrogation de la loi raciste « Asile-Immigration » ;
- Un cessez-le-feu à Gaza et l’arrêt du génocide.
- La fédération CGT des Services publics a appelé à voter
- pour le Nouveau Front populaire sans aucun « chèque en blanc ».
- Elle réaffirme l’actualité de ses revendications (liste non exhaustive) :
- La retraite à 60 ans à taux plein (55 ans pour les catégories actives et 50 ans pour les catégories insalubres) et la défense de la CNRACL, ce qui veut dire l’abrogation de la réforme des retraites ;
- La mise en œuvre de la Sécurité sociale intégrale à 100 % ;
- L’ouverture de négociations immédiates pour le passage du point d’indice à 6 euros et la refonte des grilles ;
- L’égalité professionnelle ;
- Des moyens pour les services publics territoriaux avec un réengagement financier de l’État à la hauteur des besoins ;
- Le salaire de base à 2 200 euros brut par mois ;
- La défense de la fonction publique, c’est-à-dire du statut des fonctionnaires, ce qui veut dire : abrogation de la loi dite de Transformation de la fonction publique, mise à la broyeuse du projet de loi Guerini ;
- L’abrogation de la loi pour contrôler l’immigration ;
- L’arrêt de la répression syndicale, le retrait de toutes les lois « sécuritaires », la levée de l’ensemble des inculpations de syndicalistes ;
- La paix ! Ce qui passe par le cessez-le-feu en Ukraine et en Palestine, la suspension de tous les accords avec l’État israélien, l’arrêt du génocide à Gaza, l’arrêt des livraisons d’armes à l’Ukraine et à Israël.
Le 18 juillet prochain, avec sa confédération, la fédération CGT des Services publics appelle l’ensemble de ses syndicats à organiser, en lien avec les structures interprofessionnelles, des rassemblements devant les préfectures et à Paris à proximité de l’Assemblée nationale, pour exiger la mise en place d’un gouvernement issu du Nouveau Front populaire pour la mise en œuvre de nos revendications d’urgence sociale.
La Fédération CGT des services publics a posé un préavis de grève national qui couvre l’ensemble des initiatives qui pourraient être prises pendant l’été.

– Tract en téléchargement
Documents joints
1 Démocratie | Nous exigeons le respect de ce qui s’est exprimé dans les urnes ! pdf