C’est avec colère et consternation que la Fédération CGT des Services publics a appris la confiscation par la Mairie de Montauban de la Maison du Peuple du Tarn et Garonne. Alors que l’UD CGT 82 avait, avec RESF notamment, accueilli pendant une dizaine de jours des familles de réfugiés au sein de la Maison du peuple en attente d’un relogement digne, Brigitte BAREGES a attendu que ces familles soient relogées pour sournoisement changer la serrure de la Maison du Peuple dans la nuit de jeudi à vendredi empêchant ainsi l’accès aux organisations syndicales qui l’occupent depuis plus de 80 ans. Brigitte Barèges, notoirement connue pour ses positions nauséabondes sur l’immigration mais également pour son hostilité à l’action syndicale s’illustre une fois de plus défavorablement. Dans un communiqué, la Mairie prétexte une réhabilitation des lieux afin de rendre cette maison plus attractive et « redynamiser le centre-ville ». Tout comme ses collègues qui s’y sont déjà essayé, Barèges veut surtout éloigner ce lieu de représentation ouvrière du centre-ville. Alors que depuis plusieurs années, des maires et des patrons s’emploient méthodiquement à attaquer les militants syndicaux et les Bourses du travail, alors qu’un député de LaREM a récemment réclamé la dissolution de l’UD CGT des Bouches du Rhône, tout comme le gouvernement de Vichy l’avait fait en 1940, la Fédération CGT des Services publics souligne le rôle essentiel tenu par les unions locales et départementales à travers tout le territoire pour la défense de tous les salariés.
Réunis en commission exécutive fédérale, les syndiqués de la Fédération des Services publics, avec leurs syndicats, apportent leur soutien plein et entier aux salariés du Tarn et Garonne, à l’Union Départementale CGT 82 et aux organisations syndicales qui sont habituellement accueillies dans la Maison du Peuple. Madame Barège, rendez la Maison du peuple au peuple !

Montreuil, le 23 mai 2019

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