- Article publié le 2 octobre 2013
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CNFPT | Appel à une grève d’alerte

Chers collègues,
Depuis plus de 2 ans, nos organisations syndicales ont alerté le président DELUGA et sa direction générale sur la dégradation des conditions de travail des agents du CNFPT : interventions en CTP, CHSCT voire CAP, tracts, réunions avec la direction générale au niveau national ou à propos des délégations régionales (DR Midi-Pyrénées, PACA, Lorraine, Bretagne, Grande Couronne, INSET de Montpellier…).
A chaque fois, nos interlocuteurs se sont montrés sourds aux préoccupations du personnel !
C’est pourquoi il y a 4 mois, l’intersyndicale a engagé une campagne pour la défense des conditions de travail des agents :
– 3 au 21 juin : Questionnaire à l’ensemble des agents qui a recueilli 800 réponses
– 26 juin : Retour quantitatif du questionnaire avec diffusion à l’entrée du CA du tract. « 800 réponses : allez-vous nous entendre ? »
– 1er et 2 juillet : Réunions d’informations syndicales lors des Rencontres d’Angers. Plus de 110 participants
– 11 juillet : Tract à l’ensemble du personnel
– 6 septembre : Retour qualitatif à l’ensemble du personnel : analyse et synthèse des commentaires du questionnaire.
Du 9 septembre au 4 octobre, nous organisons 30 réunions d’informations syndicales dans toutes les structures du CNFPT pour partager avec les agents les résultats de l’enquête et voir avec eux les moyens de trouver des solutions concrètes aux problèmes rencontrés : charge de travail, avalanche de projets, multiplication des bugs, management autoritaire, non prise en compte du vécu des agents…
Près de 500 agents ont d’ores et déjà participé à ces réunions.
Il a fallu attendre le 18 septembre pour que le président Deluga finisse par s’adresser aux représentants de l’intersyndicale pour évoquer la mobilisation en cours.
Son courrier est en décalage avec la gravité de la situation que vivent au jour le jour les agents du CNFPT.
Il n’est pas possible d’en rester là ! Il faut que le président et la direction générale prennent la mesure de la dégradation des conditions de travail des agents – qui conduit à une dégradation de la qualité du service rendu aux usagers.
L’intersyndicale demande des négociations sur les revendications suivantes :
– La charge d’activité et les effectifs
Cette demande de négociations sur les effectifs nous est refusée depuis plus de 3 ans !!!
– La méthode et le calendrier de mise en œuvre des projets du PND.
Cette demande nous a été clairement refusée lors d’une réunion avec la Direction Générale le 2 septembre dernier.
– Bilan de la politique d’externalisation et l’exigence de recrutement d’agents statutaires.
Informatique, logistique, ingénierie de formation, communication, restauration… tous les secteurs d’activité sont concernés. Cette politique d’externalisation a aussi des conséquences sur la carrière des agents. Nous avons régulièrement pointé ces questions en CTP et CAP. Le président des instances paritaires a systématiquement refusé de tenir compte des demandes des organisations syndicales.
– Conséquences sur la santé des agents des réorganisations et des méthodes de management.
A plusieurs reprises, l’exécutif a organisé la paralysie du CHSCT pour l’empêcher de jouer son rôle d’instance de prévention des risques liés à la santé au travail. La direction générale a systématiquement nié l’aggravation des conditions de travail des agents suite aux réorganisations et au management déficient et peu respectueux des agents.
L’intersyndicale a fait le constat qu’il n’y avait pas de véritable négociation avec l’employeur et ses représentants, ni de dialogue social prenant en compte la situation du personnel.
C’est pourquoi l’intersyndicale a décidé d’appeler à une grève d’alerte :
– Lundi 7 octobre dans toutes les structures de l’établissement (sauf le siège)
59 minutes de grève au moment de l’ouverture des stages dans toutes les structures avec rassemblement devant les locaux et diffusion de tracts aux stagiaires.
– Mercredi 9 octobre au siège
59 minutes de grève des agents du siège avec rassemblement à partir de 9h30 dans le hall du siège du CNFPT à l’occasion du Conseil d’administration.
A noter que la retenue sur traitement pour fait de grève est proportionnelle à la durée effective de la grève. L’administration n’a pas les moyens techniques de retirer 59 min de traitement. Le président ira-t-il jusqu’à prélever 1 heure (60 min) aux agents qui auront fait 59 min de grève ?